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Hugues de Tournemire / Crédit photo : Romain Doucelin / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Plus de 7 millions de transactions frauduleuses ont été repérées pour un préjudice dépassant le milliard d'euros. Pour autant, ces dernières sont en baisse de 4% selon les derniers chiffres de la Banque de France. Ce "léger mieux" s'illustre notamment sur la fraude à la carte bancaire. Europe 1 fait le point.

Un léger mieux sur le front des transactions frauduleuses ? La Banque de France a noté une baisse de 4% dans son dernier bilan, notamment sur la fraude à la carte bancaire. Depuis deux ans, il y aurait 40% de fraude en moins. Non pas qu'il y ait moins d'escrocs mais la parade est de plus en plus efficace. Et cette parade, c'est l'authentification.

"Quand vous voulez faire un paiement sur Internet, votre application bancaire vous adresse une notification et ensuite vous faites une seconde authentification via une empreinte biométrique ou via la saisie d'un mot de passe personnel. C'est le niveau d'authentification le plus performant qu'on ait aujourd'hui", détaille Julien Lasalle, de l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement.

Attention aux faux conseillers

Mais si la fraude à la carte bancaire baisse, une autre arnaque prend de l'ampleur : la fraude aux faux conseillers. Concrètement, le fraudeur appelle des clients de banques en se faisant passer pour un conseiller bancaire. Il prétexte avoir identifié une opération frauduleuse sur le compte de la personne pour extirper ses identifiants ou pour lui faire réaliser plusieurs virements. Et cette comédie peut coûter cher : jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros par escroquerie.

L'année dernière, plus de 350 millions d'euros ont été détournés via cette technique de manipulation. Pour rappel, un conseiller bancaire ou tout organisme ne demandera jamais des identifiants par téléphone, il faut donc agir avec vigilance.