Teva va supprimer 248 postes en France dans le cadre de sa restructuration mondiale

Le groupe pharmaceutique israélien va supprimer 25% de ses effectifs dans le monde.
Le groupe pharmaceutique israélien va supprimer 25% de ses effectifs dans le monde. © FRED DUFOUR / AFP
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avec AFP , modifié à
Le groupe pharmaceutique justifie ce plan par la "pression sur les prix" des médicaments ainsi que des "charges élevées" dues aux exigences réglementaires et environnementales.

Le groupe pharmaceutique israélien Teva a annoncé mardi un plan de suppression de 248 postes sur ses 578 en France, dans le cadre d'une vaste restructuration de son organisation à l'échelle mondiale. "Un plan de départs volontaires sera soumis dans un premier temps et sera suivi par un plan de départs contraints", a précisé Teva dans un communiqué. Le groupe justifie ce plan par la "pression sur les prix" des médicaments, des "charges élevées" dues aux exigences réglementaires et environnementales ainsi qu'un "retard" de la pénétration des médicaments génériques dans le pays.

Transformation du modèle commercial. Sa restructuration en France va concerner ses tâches administratives en son siège de La Défense, près de Paris, ainsi que ses "délégués médicaux", chargés de la promotion de ses médicaments auprès des médecins et des hôpitaux sur tout le territoire. Le groupe n'a pas d'usine dans le pays. Teva France prévoit de transformer son modèle commercial et de déployer de nouvelles solutions numériques. Sur les 578 postes que compte Teva en France, 61 postes étaient déjà vacants et 60 autres postes seront réaffectés à d'autres tâches en interne.

Suppression de 25% des effectifs mondiaux. Le projet prévoit en outre la création de 22 postes, "principalement liés aux métiers de la connaissance clients", de la stratégie numérique et multicanale, ainsi qu'à la simplification des processus internes. "Des moyens importants sont mobilisés pour reclasser les équipes en interne comme en externe, notamment pour plusieurs dizaines de collaborateurs en région", a encore assuré Teva. Le groupe israélien, surendetté, a annoncé en décembre dernier un plan de suppression de 25% de ses effectifs mondiaux, soit 14.000 emplois dans le monde, afin de dégager 3 milliards de dollars d'économies d'ici à fin 2019.