Renault-Nissan : Emmanuel Macron et Shinzo Abe réaffirment leur "attachement" à l'alliance

Shinzo Abe a été reçu mardi à l'Elysée par Emmanuel Macron.
Shinzo Abe a été reçu mardi à l'Elysée par Emmanuel Macron. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Au cours d'un entretien à l'Elysée mardi, Emmanuel Macron et le Premier ministre japonais ont tenu à réaffirmer leur soutien à l'alliance Renault-Nissan, secouée par l'affaire Ghosn. 

Emmanuel Macron et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont réaffirmé mardi à Paris "leur attachement" à l'alliance Renault-Nissan, bousculée par l'affaire Carlos Ghosn, a rapporté l'Élysée après un entretien suivi d'un déjeuner entre les deux chefs d'État. 

Au cours de cet entretien, le président français et le Premier ministre japonais "ont réaffirmé leur attachement à l'alliance Renault-Nissan qui vient de fêter ses 20 ans et qui est un symbole majeur de la coopération industrielle entre la France et le Japon". "Ce partenariat industriel vient de démontrer sa capacité de résilience, la complémentarité de ses membres et la pertinence de leur projet commun", a fait valoir la présidence.

L'affaire Ghosn évoquée 

Concernant la situation de l'ex-PDG Carlos Ghosn, l'Elysée indique respecter "la souveraineté et l'indépendance de la justice du Japon, qui est un partenaire diplomatique de premier plan et un Etat démocratique". "Nous sommes néanmoins très vigilants concernant le respect des droits et de l'intégrité de Carlos Ghosn en tant que citoyen français", ajoute l'Élysée. "Il a été rappelé que Carlos Ghosn a droit au respect de la présomption d'innocence et à la protection consulaire, comme tous les ressortissants français", conclut l'Élysée.

Déjà sous le coup de trois inculpations pour minoration de déclarations de revenus et abus de confiance aggravé, Carlos Ghosn a de nouveau été inculpé lundi pour des accusations de détournement de fonds de Nissan. Il a aussitôt déposé une demande de libération sous caution.