Eric Trappier.
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Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier était l'invité de la matinale d'Europe 1 jeudi. Il est revenu sur la vente des 36 rafales à l'Inde. 

"Nous espérons finaliser fin février". Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, était l'invité de la matinale d'Europe 1 jeudi. Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach sur la vente de 36 rafales à l'Inde, Eric Trappier a donné des précisions sur l'avancement des négociations. Il a "la conviction que l’Inde va bientôt signer ce contrat qu’on attend tous" car, il explique, "cet accord intergouvernemental est décisif. On a commencé les négociations commerciales il y a quelques jours. Il est donc question de prix actuellement. Et nous espérons finaliser fin février".

Concernant le prix justement, Eric Trappier se félicite du succès des avions français par rapport à la concurrence, "les rafales sont moins chers que leur concurrent. Ils ont d’ailleurs gagné le premier tour en Inde contre les avions russes et américains", a-t-il affirmé avant d'ajouter, "ce sont les finances indiennes qui vont payer. Même s'il y a forcément un marchandage sur le prix, avec les indiens, il n’y a pas de crédit, c’est du cash". Le PDG de Dassault Aviation a, par ailleurs, précisé que les livraisons des Rafales à l'Inde commenceront dans trois ans pour se terminer en 2022. 

 

"Cela va créer des emplois". Eric Trappier l'a assuré jeudi matin, ces avions seront fabriqués en France et leur montage sera finalisé en Inde, "la grande partie de ces avions est fabriquée dans nos usines dans les bassins d’emplois régionaux qui sont l’Aquitaine, le Nord, le Rhône-Alpes, le Midi et la Bretagne", a-t-il assuré. Ce contrat avec l'Inde sera donc à l'origine de "quelques milliers d'emplois créés" car, "il va créer de l’activité car on va augmenter la cadence à deux avions par mois (contre un aujourd'hui). Et, ce sont des emplois qui dureront plusieurs années, en fonction des contrats complémentaires que nous aurons après. Avec l’Inde, nous espérons avoir d’autres contrats par la suite car la défense et l’armée de l’air indiennes ont des besoins de remplacement de leurs avions très anciens. Et on a d’ailleurs déjà commencé à travailler sur la suite", a-t-il affirmé.