Pierre Moscovici était l'invité du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1 2:00
  • Copié
Ariel Guez , modifié à
Invité dimanche du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1, Pierre Moscovici est revenu sur sa nomination comme premier président de la Cour des comptes. Interrogé sur le rôle qu'il compte prendre, il explique que l'institution saura écouter et accompagner l'État, "tout en restant sérieuse".
INTERVIEW

Comment la Cour des comptes va aborder les prochains mois ? Alors que la crise du coronavirus est suivie d'une importante crise économique, l’institution chargée d'observer et de contrôler les finances publiques en France doit "d'abord assurer son métier", a expliqué Pierre Moscovici. Invité du Grand Rendez-vous sur Europe 1, l'ancien commissaire européen et désormais premier président de la Cour des comptes prévient : "Il ne faut pas attendre de laxisme". 

"Je ne serai ni le Père Fouettard, ni un panier percé", assure Pierre Moscovici. 

La Cour des comptes "n’est pas en apesanteur"

Pour autant, la Cour des comptes "doit aussi avancer avec son siècle et se mettre dans le tempo de la décision publique". "C’est-à-dire évaluer les politiques publiques, accompagner les changements nécessaires et conseiller", continue Pierre Moscovici au micro d'Europe 1.

"À ce titre-là, elle doit aussi être proche du gouvernement, parce qu’elle n’est pas en apesanteur même si elle est indépendante", explique le premier président de l'institution. "Elle doit être aussi dans une comparaison internationale et européenne constante. Ça, c’est plus une évolution qu’une révolution, mais qui prend place dans un contexte totalement nouveau", justifie Pierre Moscovici.