La rupture conventionnelle est une possibilité inscrite dans le code du travail. 1:19
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Olivier Samain, édité par Jonathan Grelier , modifié à
En France, le nombre de ruptures conventionnelles enregistrées a été de 440.000 l'année dernière selon des statistiques publiées vendredi soir par le ministère du Travail. Elles sont en augmentation de 1,5% par rapport à 2018, soit beaucoup moins qu'entre 2014 et 2017 où leur hausse se chiffrait à +7% environ chaque année. 

Le nombre de ruptures conventionnelles de contrat de travail s'est établi à 440.000 l'année dernière en France, en légère augmentation par rapport à 2018 (+1,5%). La hausse est en revanche nettement moins prononcée que lors des années précédentes, selon les statistiques publiées vendredi par la direction des études et de la recherche du ministère du Travail (Dares). L'augmentation était en moyenne de 7% chaque année entre 2014 et 2017. C'est donc en 2018 qu'un ralentissement est apparu, au moment où le marché du travail a commencé à retrouver une certaine dynamique.

Recul des ruptures conventionnelles chez les employés

La Dares ne s'avance pourtant pas sur un éventuel lien entre les deux phénomènes. Il pourrait y avoir une forme de logique : au moment où les entreprises éprouvent de plus en plus de difficultés à recruter dans certains secteurs, elles seraient alors moins enclines à laisser partir leurs salariés. Si l'explication semble tenir la route pour les employés, dont le nombre de ruptures conventionnelles a légèrement reculé l'année dernière, elle ne vaut pas pour les cadres. En ce qui les concerne, les ruptures à l'amiable ont encore sensiblement augmenté en 2019.

Les cadres obtiennent de meilleures conditions

En matière d'indemnités, les cadres qui rompent avec leur entreprise s'en sortent mieux. Ils ont obtenu en moyenne 0,30 mois de salaire par année d'ancienneté, tandis que les employés et les ouvriers ont dû se contenter de 0,25 mois de salaire par année d'ancienneté.