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Margaux Fodéré, édité par Juliette Moreau Alvarez , modifié à
Après la crise du Covid-19, l’immobilier en pied de montagne continue de rayonner. Grands espaces, climat plus agréable et nouveaux modes de vie : de plus en plus de Français plébiscitent les villes en bas des stations de ski, que cela soit pour leurs résidences principales ou secondaires.

Les villes en pied de montagne attirent. Avec le Covid-19, beaucoup de citadins avaient quitté les villes vers la montagne. Deux ans plus tard, les Français plébiscitent toujours les villes en bas des stations de ski. C’est le cas d’Albertville ou Chambéry. Là-bas, l’immobilier ne s’est jamais aussi bien porté. Le prix moyen du mètre carré atteint désormais 3.000 euros à Grenoble, en hausse de 7% sur les douze derniers.

Les grands lacs et les stations de ski plébiscités

Pour Yann Jéhanno, président des agences immobilières Laforêt, ces villes cumulent les arguments de séduction : de grandes espaces, et un climat plus agréable. "Cette fameuse résidence secondaire qui permet de télétravailler", ajoute-il. "Et une partie de nos concitoyens qui envisagent d’aller passer leur deuxième partie de vie, c’est-à-dire le retraite, dans cet environnement." En top des villes les plus attractives, on retrouve celles situées en bord des grands lacs. Le mètre carré coûte en moyenne 4.000 euros à Thonon-Les-Bains, et même 6.000 euros à Annecy.

Si les villes aux pieds des stations ont autant de succès, c’est parce qu’elles offrent des activités à tous, et pas seulement aux skieurs. "Il y a eu un travail qui a été réalisé pour des loisirs, une vie douze mois sur douze et pas cantonnée uniquement à la saison des sports d’hiver", note Yann Jéhanno. Comme d’autres régions, ces villes ont profité de la crise du Covid. La pandémie a par exemple poussé un Parisien sur dix hors de la capitale entre novembre 2020 et octobre 2021.