Didier Chenet, à droite, lors d'une conférence de presse 7:15
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Europe 1 , modifié à
Didier Chenet, président du GNI-Synhorcat, syndicat des hôteliers, restaurateurs et traiteurs en France, était sur Europe 1 vendredi dans Votre grand journal. Il détaillait l'impact des grèves sur son secteur.
INTERVIEW

Le mouvement des grèves se poursuit en France, depuis son lancement le 5 décembre dernier. Vendredi, la RATP et la SNCF maintenaient leur mobilisation et annonçaient d'ores et déjà qu'ils continueraient samedi et dimanche. Pour Didier Chenet, invité d'Europe 1 vendredi et président du syndicat des hôteliers, restaurateurs et traiteurs en France (GNI-Synhorcat), la situation est très préoccupante.

"La situation pour notre secteur est extrêmement critique. Une chambre pas louée, un repas pas pris, une réception annulée, c'est un chiffre d'affaires qui disparaît, il n'y a pas de report possible", explique-t-il. A Paris, il y a "jusqu'à 30% de réservations en moins" dans le secteur hôtelier, comparativement à la même période en 2018, elle-même déjà marquée par "l'effet gilets jaunes". "C'est extrêmement préoccupant", alerte Didier Chenet.

"La période Noël représente 20% de l'activité totale"

Le problème est le même dans les principales capitales régionales avec des baisses significatives d'activités. "Les réservations de Noël et du jour de l’an tiennent encore pour l'instant", s'inquiète le président du syndicat, qui détaille : "La période de Noël représente 20% de notre activité totale".

La SNCF s'engage à contacter tous ses clients mardi, pour leur donner des indications sur les horaires de train le vendredi 20, le samedi 21 et le dimanche 22 décembre. Vous saurez jeudi si votre train roulera entre le 23 et le 26. Ces annonces seront "déterminantes" conclut le président du syndicat des hôteliers, restaurateurs et traiteurs.