Cet été, faire le plein d'essence coûtera 5 euros moins cher

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Carole Ferry et
CARBURANT - Le prix du baril, bien qu’il ait un peu remonté, est 40% mois cher que l’été dernier.
ENQUÊTE EUROPE 1

Les grands départs en vacances approchent. Dans trois semaines, les premiers vacanciers commenceront à prendre la route et peuvent déjà avoir une certitude : faire le plein coûtera moins cher que l’année dernière.

Des carburants bien moins chers qu’à l’été 2014. Le contraste est saisissant : alors que le baril de pétrole s’échangeait à plus de 100 dollars en juin 2014, il ne vaut plus que 60 dollars actuellement. Et il devrait rester à ces niveaux pour quelques mois. Résultat, faire son plein devrait aussi coûter moins cher : sur un plein de 60 litres, l’économie moyenne est de 5 euros par rapport à l’été dernier.

Le gain pour les automobilistes aurait pu être encore plus important si l’Etat n’avait pas augmenté les taxes sur le diesel en début d’année pour compenser la fin de l’écotaxe, et si les raffineries n’avaient pas augmenté leurs marges de manière confortable après des années de vache maigre.

Mais le choix de la station service reste décisif. Bien que les tarifs aient reculé sur tout le territoire, toutes les stations-service ne proposent évidement pas les mêmes tarifs. "On parle là de la moyenne des prix mais il peut y avoir jusqu’à 15 euros de différence en fonction de la nature de station. Il est évident que si vous êtes dans une zone commerciale très fréquentée, vous avez plus de chances de trouver des prix bas plutôt que si vous êtes en rase campagne ou sur l’autoroute", rappelle Stephane Hougardy, du comparateur de prix Carbeo.com.

Ainsi, sur le trajet Paris-Bordeaux, l’écart de prix pour un plein entre la station la plus chère et la moins chère est au maximum de 3,50 euros. Mais l’automobiliste qui prendra la peine de sortir de l’autoroute à Tours peut gagner jusqu’à 10 euros… pour un détour de seulement 3 kilomètres.

Les prix resteront bas, à  moins que…  Évidemment, toutes ces prévisions tarifaires pourraient être chamboulées en cas d’évènement international majeur. Et Stéphane Hougardy de se  monter plus concret : "je pense à deux possibilités que sont l’issue de la crise grecque, il faut voir l’impact que cela aurait sur l’euro, ou un évènement qui toucherait un pays producteur. S’il n’y a pas d’évènement majeur dans ces deux domaines là, on devrait normalement connaître un été beaucoup moins cher que l’année passée ".