Autoroutes : les tarifs devraient augmenter de 2% en moyenne en février

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L'augmentation des tarifs des autoroutes doit être approuvée par le gouvernement (Illustration). © PHILIPPE DESMAZES / AFP
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avec AFP
Les tarifs des principaux réseaux autoroutiers devraient augmenter de 2% en moyenne le 1er février 2022, après une augmentation de 0,44% début 2021, selon des chiffres du ministère des Transports. De nouveaux tarifs que le gouvernement doit encore formellement approuver.

Les tarifs des principaux réseaux autoroutiers devraient augmenter de 2% en moyenne le 1er février 2022, après une augmentation de 0,44% début 2021, selon des chiffres du ministère des Transports. Le réseau ASF devrait augmenter ses tarifs de 2,19% et APRR de 2,05%, selon ces chiffres confirmés par les sociétés d'autoroute, et qui doivent être présentés vendredi au Comité des usagers du réseau routier.

 

Une augmentation automatique tous les ans

Le gouvernement doit encore formellement approuver ces nouveaux tarifs. Les contrats très stricts liant les sociétés d'autoroutes à l'État prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février, en fonction notamment de l'inflation et des chantiers entrepris sur le réseau.

La hausse des prix à la consommation s'accélère en France depuis l'été : l'inflation n'était que de 1,2% sur un an en juillet, puis de 1,9% en août et 2,8% en novembre. Elle est tirée par une accélération des prix de l'énergie, des produits manufacturés et dans une moindre mesure des services, selon l'Insee.

"Les tarifs de péage au 1er février 2022 n'augmenteront pas plus que l'inflation", a souligné une source proche des concessionnaires. Début 2019, en pleine contestation des "gilets jaunes", le gouvernement avait demandé et obtenu après des "discussions intenses" avec les sociétés d'autoroute une réduction de 30% des tarifs pour les conducteurs réguliers, à défaut d'une baisse pour tous. Le gouvernement avait écarté l'idée de geler les tarifs des péages, comme l'avait décidé l'ancienne ministre de l'Écologie Ségolène Royal en 2015, parce qu'il aurait fallu le rattraper ultérieurement.