• L'info. Sephora peut respirer. L'enseigne de parfumerie du groupe LVMH, attaquée devant la justice par les syndicats qui lui reprochaient de ne pas respecter les horaires, a obtenu gain de cause devant la justice.
• Le contexte. L'affaire avait été portée devant le tribunal de grande instance (TGI) par l'intersyndicale du commerce de Paris, qui rassemble les syndicats FO, CGT, CFDT, CFTC, SUD et CGT de la capitale. Ils reprochaient à Sephora d'ouvrir son adresse des Champs-Élysées au-delà de 21 heures, jusqu'à une heure du matin le vendredi et le samedi, et d'ouvrir la boutique de Bercy Village, dans le XII° arrondissement de Paris, le dimanche, en contravention avec la loi.
• "Pas de violation évidente" du droit. Le TGI a donné partiellement raison à Sephora. S'il a ordonné à l'enseigne de ne plus ouvrir son magasin de Bercy le dimanche, sous peine d'une amende de 50.000 euros par infraction constatée, il a revanche déboutés les syndicats de leur demande concernant les Champs-Élysées. Selon le tribunal, Il n'y a "pas lieu à référé sur la demande tendant à voir ordonner à la société Sephora de cesser d'employer des salariés au-delà de 21 heures dans le magasin des Champs-Élysées", en "l'absence de violation évidente de la règle de droit".
• Les syndicats contre-attaquent. Le répit de la marque de parfumerie pourrait être de courte durée. Karl Ghazi, membre CGT de l'intersyndicale, a en effet déjà annoncé que les syndicats feraient appel de la décision.