Jean-Louis Shilansky, le président de l'Union française des industries pétrolières, a estimé mardi sur Europe 1 qu'il était très peu probable que les prix du carburant à la pompe baissent sur le court terme, du fait des événements en Libye. Les opérateurs, a-t-il expliqué, craignent la contamination dans d’autres pays arabes, ce qui aurait pour conséquence une flambée du prix du baril. "Pas de panique toutefois", a insisté Jean-Louis Shilansky, qui a précisé que pour l'heure, le baril tourne "aux alentours de 115 dollars".
Afin d'amoindrir l'impact de la frilosité des marchés sur les consommateurs en France, il serait envisageable de baisser la TIPP (taxe intérieure sur les produits pétroliers), qui est une taxe fixe. "C’est au gouvernement de prendre cette décision si c’est la bonne chose à faire", a néanmoins nuancé le responsable.