La peur des ondes au cœur du "Grenelle des antennes"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les représentants de l'Etat ont exprimé jeudi leur souci d'"ouverture" et de "transparence" lors de la première réunion de la table ronde sur les téléphones portables et les antennes-relais, affirmant que le processus, si nécessaire, pourrait être prolongé.

Les ondes de téléphones portables sont-elles dangereuses pour la santé ? C’est ce que va tenter de déterminer la table ronde "radiofréquences, santé et environnement" qui réunit tous les acteurs concernés par la téléphonie mobile : les opérateurs, les institutions de santé, les pouvoirs publics, les défenseurs de l'environnement et des associations de consommateurs.

Cette première réunion plénière organisée au ministère de la Santé, présidée par Roselyne Bachelot sera suivie par trois rencontres de groupes de travail au long du mois de mai, et une réunion de synthèse est prévue à la fin du mois. A l'issue de la réunion de jeudi Roselyne Bachelot assuré que "s'il faut plus de temps nous prendrons plus de temps, et si nous voyons qu'il faut convoquer d'autres acteurs nous le ferons".

Un grenelle qui ne fait pas l'unanimité du côté des associations qui dénoncent le "flou" de l'organisation, regrettant aussi l'absence des scientifiques qui devraient selon elles se prononcer sur l'incertitude qui ressort des études. Depuis plusieurs mois, partout en France, des dizaines de plaintes ont déjà été déposées par des associations de riverains. Avant d'entrer au ministère pour la réunion, les associations remettront leur pétition "TcherMobile" sur les risques du portable, qui a obtenu quelque 28.000 signatures.

Des inquiétudes relayées par le député UMP Eric Ciotti qui a déposé une proposition de création d'une commission d'enquête sur l'implantation et la réglementation des antennes relais. Il serait soutenu par plus de vingt députés de la majorité.