Les journées noires se succèdent à la Bourse de Paris depuis plusieurs semaines déjà. Jeudi, le CAC 40 a connu une nouvelle rechute, perdant -5,25%, pour tomber à 2.781,68 points. A l’origine de cette tempête, toujours les mêmes maux : le pessimisme de la Réserve fédérale des Etats-Unis sur l'état de l'économie américaine et le manque d'avancées dans le dossier grec.
Société générale perd plus de 9%
Parmi les valeurs les plus exposées, les bancaires. Les titres Société générale et Crédit Agricole ont terminé sur une chute de plus de 9%. Même Total, première capitalisation du CAC 40, a lâché 5,68% à 30,37 euros.
"On a assisté à une capitulation totale du marché parisien. Aucun secteur n'a été épargné même le luxe, très protégé jusqu'à présent, a cédé autour de 6%", confirme Renaud Murail, gérant d'actions chez Barclays Bourse. "Plusieurs voyants sont au rouge : les indicateurs sur la conjoncture en Europe, ce qui rend encore plus difficile toute avancée sur la dette, et l'état inquiétant de la première économie mondiale", souligne-t-il. La Fed a ainsi jugé que la reprise était lente" et menacée par des "risques importants".
C'est toute l'Europe boursière qui dérape
La tendance au plongeon est la même dans le reste de l’Europe. A Londres, l’indice Footsie a dégringolé de -4,67%. Milan a perdu 4,52%, Francfort à -4,96%