Gad : les primes de licenciement doublées

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avec AFP

Les salariés de l'abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère, qui ont bloqué mardi un autre établissement du groupe à Josselin pour réclamer de meilleures conditions de départ, ont obtenu mercredi un doublement de leurs primes de licenciement, lors de négociations avec la direction menées à la préfecture à Quimper.

La direction de Gad Sas a accordé aux  889 salariés du groupe qui vont perdre leur emploi "un doublement de ce qu'on appelle la prime supra légale" de licenciement, a annoncé mercredi en fin de soirée le préfet du Finistère Jean-Luc Videlain. "Ce n'est pas 50%, c'est 100%, un doublement de la prime supra légale qui avait été jusqu'à présent négociée", a-t-il poursuivi, en parlant d'une "avancée significative".

"Ce n'est pas assez, mais ce n'est pas rien", a commenté Olivier Le Bras, délégué central FO, à l'issue de la réunion, en précisant que les syndicats allaient soumettre au vote des salariés la levée du blocage de l'abattoir de Josselin, lors d'une assemblée générale jeudi en fin de matinée.

Le doublement des primes supra-légales représente "400 euros par année d'ancienneté, plafonné à 25 ans", a-t-il indiqué, en précisant que les salariés avaient aussi obtenu des primes de 2.000 euros jusqu'à trois ans d'ancienneté et de 2.200 euros ensuite.

"Nous avons trouvé les termes d'un accord qui va permettre un déblocage des sites et une sortie de cette situation de conflit", a commenté Alain Perrin, directeur général adjoint de la Cecab, l'actionnaire majoritaire de Gad SAS, en ajoutant que "nous ferons tout ce que nous pouvons pour accompagner la reconversion du site de Lampaul".