Free Mobile répond à ses détracteurs sur les destructions de postes

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A l'occasion de la publication de ses résultats annuels...

A l'occasion de la publication de ses résultats 2012, Iliad, maison-mère de Free en a profité pour répondre à ses détracteurs, au sujet de l'emploi. Elle a indiqué avoir créé 1.000 postes en 2012 en France et près de 2.500 depuis le lancement du projet "Free Mobile", alors que les opérateurs concurrents et le gouvernement l'accusent d'être responsable des plans sociaux dans le secteur. Le quatrième opérateur mobile devrait créer de nouveaux emplois, Iliad ayant pour projet d'ouvrir 15 nouvelles boutiques en plus des quelques 20 magasins déjà en service. L'espace recrutement 'Free Center', propose en effet une série d'offres pour les centres d'appels en Ile-de-France et en province, pour la plupart en CDI. A l'inverse, SFR, Orange et Bouygues ont annoncé des fermetures de magasins. Xavier Niel agacé par ces attaques A plusieurs reprises, Xavier Niel a tenté de mettre un terme à ces critiques... Récemment, le patron du groupe a d'ailleurs porté plainte - sans succès la justice l'ayant débouté - contre le professeur d'économies, Bruno Deffains qui avait publié une étude, largement reprise dans la presse, concernant l'impact de l'arrivée de Free Mobile sur l'emploi. Il estimait le nombre de destruction de postes à 55.000 au cours des deux années suivant son entrée sur le marché. Xavier Niel avait également commandé une étude, publiée en novembre dernier à deux économistes indépendants, pour couper court aux critiques. Selon eux, sur le long terme entre 16.000 et 30.000 créations nettes d'emplois verront le jour, grâce à Free Mobile. Difficile donc, de savoir qui dit vrai, qui dit faux dans cette bataille des chiffres... Mettre un terme au low-cost En tout cas, pour le gouvernement, la seule planche de salut du secteur réside dans le développement d'un réseau de qualité et haut de gamme. Dans une tribune publiée la semaine dernière par 'Le Figaro', le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et son homologue à l'Economie numérique, Fleur Pellerin ont estimé que les chantiers de la 4G et du très haut débit pourraient engendrer la création de 15.000 emplois.