Bientôt un mini-Ipad "low cost"

© REUTERS
  • Copié
La production de la nouvelle tablette Apple a déjà débuté selon le Wall Street Journal.

Comme pressenti par de nombreux spécialistes high-tech, Apple va bien présenter dans les semaines qui viennent une nouvelle version de sa tablette, un mini-iPad. La production de ce nouveau produit Apple aurait même déjà commencé, rapporte jeudi le Wall Street Journal. Europe1.fr vous résume les informations qui ont déjà fuité.

04.10.bandeau.ipad.tablette.Apple.Reuters.460.100

© REUTERS

• Les sous-traitants d’Apple déjà au travail. Le sud-coréen LG et le taïwanais AU Optronics, qui fournissent Apple en pièces détachées, ont entamé le mois dernier la production de nouveaux écrans à cristaux liquides, a révélé le Wall Street Journal. Des écrans qui seraient spécifiquement destinés à Apple et qui ne correspondent à aucun produit déjà existant.

A quoi ressemblera ce mini-iPad ? Avant tout à une version raccourcie : l’écran fera 19,9 cm de diagonale, contre 22,9 cm actuellement. Mais si cette nouvelle tablette devrait être plus abordable, ses performances seront aussi revues à la baisse. Ainsi, le nouvel écran ne proposera pas la technologie "Retina" et sera donc d’une plus faible résolution que le dernier iPad. On ignore encore quel processeur et quel logiciel équiperont ce nouvel appareil.

Quand sortira-t-il ? Apple n’a encore fait aucune annonce officielle mais deux dates circulent sur l’Internet. Le mini-iPad pourrait être présenté à la presse à la mi-octobre et commercialisé dès le 2 novembre, dixit le magazine américain Fortune.

Objectif : ne pas se rattraper par la concurrence. Pourquoi lancer une nouvelle tablette alors que le dernier iPad a été commercialisé il y a tout juste six mois ? Tout simplement parce que le marché des tablettes s’est sensiblement étoffé depuis le lancement du premier iPad. Samsung, Amazon, Nexus ou encore Acer ont depuis lancé leur propre tablette, dont des versions low cost sous la barre symbolique des 200 euros. Apple veut donc répliquer pour ne pas perdre du terrain, d’autant que les tablettes restent un achat "loisir ", et non un objet incontournable comme peut l’être un téléphone ou un ordinateur. A 500 euros l’iPad, le consommateur est tenté d’aller voir ailleurs.