5.000 emplois et une douzaine d'entreprises menacés dans l'agroalimentaire

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www.boursier.com , modifié à
L'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a fait les comptes auprès de ses adhérents...

5.000 emplois et une douzaine d'entreprises menacées en France dans l'agroalimentaire... L'Association nationale des industries alimentaires (Ania) a fait les comptes auprès de ses adhérents, et dresse un constat inquiétant pour le secteur, comme le révèlent ce vendredi 'Les Echos'. Ces chiffres incluent les postes supprimés dans le cadre des fermetures du groupe volailler Doux, placé en redressement judiciaire. "Après la hausse de fiscalité de 800 millions d'euros sur les sodas et spiritueux en 2011, une note plutôt salée de 463 millions d'euros s'annonce pour la bière, si les droits d'accises sont augmentés de 160 %, comme l'envisage le Parlement", expliquent 'Les Echos. De quoi crisper encore un peu plus les patrons de l'industrie agro-alimentaire. Le tabac et la drogue sur le même pied Jean-René Buisson, le président de l'Ania, évoque dans 'Les Echos' "une véritable folie punitive (...) On ne peut pas accepter d'entendre la ministre de la Santé, Marisol Touraine, mettre sur le même pied les produits alimentaires et le tabac ou la drogue", selon lui. En France, l'industrie de la bière en France engrange un résultat net de 150 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros, rappelle le quotidien. Pour l'Ania, le calcul est simple: avec la taxe envisagée, c'est un cinquième de ce marché qui va disparaître". Mercredi, la commission des Affaires sociales de l'Assemblée a allégé les taxes sur la bière lors de l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013. Ainsi, les petites brasseries indépendantes, dont la production annuelle est inférieure à 10.000 hectolitres, seraient exonérées du tarif du droit spécifique à la bière. Le texte initial prévoyait une augmentation de cette taxe pouvant aller jusqu'à 160%, selon le degré d'alcool.