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Guillaume Perrodeau , modifié à
Dans "Anne Roumanoff, ça fait du bien", l'humoriste évoque la place de l'humour à l'heure des réseaux sociaux et d'un monde ultra-connecté.

Un humoriste sans concession, à qui la liberté de ton a parfois coûté cher. C'est ainsi que Stéphane Guillon se présente, lui qui revient avec un nouveau spectacle au Théâtre de la Pépinière, à Paris, intitulé Premiers adieux. Chez Anne Roumanoff mercredi, le comédien évoque la place de l'humour, sujet central de ce one man show.

 

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L'humour à l'heure des réseaux sociaux. "Chaque époque a ses libertés et ses interdits, je pense que l'on peut dire des choses aujourd'hui, que l'on ne pouvait pas dire à l'époque de Desproges ou de Le Luron", estime Stéphane Guillon. Pour autant selon le comédien, l'humour est à présent quadrillé par les réseaux sociaux. "C'est ce qui a vraiment changé", analyse-t-il, "le traitement de ce que l'on dit par les réseaux sociaux". L'humoriste regrette ainsi que certaines blagues ou certains passages soient, de fait, dénaturés. "Ce qui nous trahit aujourd'hui, c'est la petite phrase sortie de son contexte", explique-t-il.

Le "petit pot à tabac". Pour appuyer sa démonstration, Stéphane Guillon prend l'exemple d'une phrase qui le poursuit encore, lorsqu'il avait qualifié Martine Aubry de "petit pot à tabac" lors d'une chronique sur France Inter. "Quand vous reprenez tout le texte, je dis exactement le contraire. C'est un texte qui dénonce justement la violence verbale dont était victime Martine Aubry lorsqu'elle se présentait au poste de première secrétaire du PS", rappelle l'humoriste.