Rock en Seine dévoile ses premiers noms : Justice, PNL, Post Malone

La dernière édition du festival avait attiré plus de 110.000 personnes dans le parc de Saint-Cloud.
La dernière édition du festival avait attiré plus de 110.000 personnes dans le parc de Saint-Cloud. © Bertrand GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Le festival francilien, qui aura lieu entre entre les 24 et 26 août prochains, n'a pas encore dévoilé de grosse tête d'affiche. 

Deux duos français, Justice  pour l'électro, PNL  pour le rap, et la sensation hip hop Post Malone, mènent le train des premiers noms à l'affiche de Rock en Seine (24-26 août). Parmi les 21 artistes dévoilés mardi par les organisateurs, soit un tiers de la programmation finale, le rappeur américain Macklemore et Thirty Seconds to Mars, le groupe de rock mené par l'acteur Jared Leto, constituent deux autres têtes d'affiche d'une programmation qui s'annonce éclectique. "Nous voulons rester fidèles à l'ADN de Rock en Seine, mais nous devons aussi nous adapter à l'évolution des goûts du public", a expliqué la nouvelle directrice du festival Sarah Schmitt, qui a succédé à François Missonnier, un des trois créateurs de l'événement. "Ce sera la première fois qu'un groupe de hip hop, qui plus est français, sera tête d'affiche du festival", a-t-elle ajouté à propos du duo PNL.

Pas de grosse star. La chanteuse britannique Anna Calvi, les groupes de rock indépendant américains Cigarettes After Sex, The Black Angels, Dirty Projectors, King Gizzard & The Lizzard Wizard, l'électro-pop des Australiens Parcels ou bien encore les soeurs "country" suédoises de First Aid Kit donnent du relief à un plateau qui ne comporte pas pour l'heure de grosse star. D'autres noms seront dévoilés en avril par les organisateurs.

"Développer notre réseau de programmateurs". En attendant, pour sa 16ème édition, le festival francilien situé au Domaine de Saint-Cloud est à un tournant de son histoire, un an après son rachat par l'homme d'affaires Matthieu Pigasse, via sa holding Les Nouvelles éditions indépendantes (LNEI). Car fin janvier, le géant américain AEG, numéro deux mondial dans la gestion des salles de concerts et qui compte dans son écurie des artistes comme les Rolling Stones, a officialisé son entrée dans son capital. "Avec ce partenaire, nous devrions développer notre réseau de programmateurs, c'est forcément un aspect très important", explique Sarah Schmitt, insistant sur le fait qu'"il n'y a cependant pas la volonté de transformer radicalement Rock en Seine".