Patrick Bruel : "Je n'ai pas cette coquetterie de vouloir être anonyme"

Patrick Bruel était l'invité de Michel Denisot sur Europe 1 samedi. © Europe 1.
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Laetitia Drevet

Patrick Bruel est un grand nom du cinéma français depuis de nombreuses années. Une popularité dont il se réjouit encore aujourd'hui. "Je fais un métier public, je suis public, je sais que je suis amené à être être vu, observé, et ça représente quelque chose", explique-t-il dans "Icônes" sur Europe 1.

Jacques Brel, Serge Reggiani, Dustin Hoffman… La vie et la carrière de Patrick Bruel ont été marquées par bon nombre d'icônes qui l'ont tour à tour inspiré. Acteur et chanteur de renom, il est lui-même devenu au fil des années une référence pour de nombreux Français. Il se réjouit encore aujourd'hui de cette popularité. "Je n'ai pas cette coquetterie de vouloir être anonyme", confie-t-il au micro de Michel Denisot, sur Europe 1. 

"Je fais un métier public, je suis public, je sais que je suis amené à être être vu, observé, et ça représente quelque chose", explique-t-il. Le chanteur se félicite de pouvoir avoir une influence sur l'existence de ses fans. "Si à un moment donné, on a pu modifier le destin ou le cours de la vie de quelqu'un à travers un mot, une chanson, un regard, une attention ou une intervention, c'est extrêmement touchant. J'en ai des témoignages bouleversants." 

"J'avais une grande tendresse pour Patrick Dewaere"

Si Patrick Bruel est si touché de ces témoignages, c'est peut-être parce qu'il sait l'importance de ces figures aimées de loin, qui peuvent marquer à jamais une tranche de vie. Patrick Dewaere a par exemple été pour lui une grande source d'inspiration. "J'avais pour lui une grande tendresse. Je ne l'ai pas rencontré mais le voir travailler, le voir évoluer avec ses rôles, le voir dans ses doutes, voir ses failles extraordinaires que des grands metteurs en scène ont su utiliser avec lui, m'a beaucoup apporté." 

Les inconvénients de la célébrité, comme le manque de vie privée, Patrick Bruel ne les ressent que rarement. "J'habite la moitié du temps aux Etats-Unis et là-bas je ne représente pas grand chose", sourit l'acteur. Il conclut : "C'est un bon exutoire."