Le questionnaire à la Proust du chef Christophe Hay

© Capture d'écran/ Christophe Hay / La maison d'à côté
  • Copié
A.D
Chaque samedi dans "Les papilles font de la résistance", un grand nom de la gastronomie livre ses préférences, désamours, envies... en matière culinaire.
INTERVIEW

Christophe Hay est à la tête du restaurant une étoile "La maison d'à côté" à Montlivault, dans le Loir-et-Cher, entre Blois et Chambord. Il était l'invité de l'émission Les papilles font de la résistance et s'est prêté au jeu d'un questions-réponses culinaire. 

 

>> Quelle est votre madeleine, le petit plat de votre enfance qui vous fait du bien ?

Je suis un amoureux du miel. J'y vais avec la cuillère.

 

>> Un ustensile fétiche dans la cuisine ?

Je pourrais difficilement oublier ma pince. Elle me sert à dresser, à manipuler. On a une cuisine qui est dans la salle, donc les clients nous voient. On travaille tout avec des pinces.

 

>> L'ingrédient qui ne vous inspire pas ?

J'ai une variété de pois - le pois asperge - avec laquelle on n'a pas réussi à faire quelque chose parce qu'il était trop fibreux. Cuit ou cru, on n'a pas réussi.

 

>> Quelles saveurs d'ailleurs vous inspirent ?

J'aime vraiment la cuisine thaï parce qu'il y a un vrai beau travail sur les légumes. Ils travaillent beaucoup les bouillons et c'est un peu mon péché mignon.

 

>> Un plat favori ?

La poule au pot, parce que justement, on a le bouillon, et dans un premier temps la poule avec sa petite sauce blanche, le riz et les légumes. Et après, juste avec le bouillon et des pâtes avec des lettres, je reviens en enfance.

 

>> Une épice préférée ?

Le vadouvan est quelque chose de magnifique. C'est l'origine du curry, des notes très florales, beaucoup plus que le curry classique. Ça s’accommode très bien avec de l'anguille.

 

>> Une faute de goût en cuisine ? Quelque chose qu'il ne faut pas vous servir ?

Je n'aime pas trop ce qui est amer. L'amertume, parfois, casse pas mal de choses.

 

>> Un vin préféré ?

Le chenin et le pineau d'Aunis.

 

>> Si vous n'aviez pas été chef, qu'auriez-vous aimé faire ?

Je ne sais pas, peut-être business-man. Non, j'ai la chance de pouvoir me développer et de faire avancer mes entreprises. On a le Côté Bistrot et la Maison d'à côté. Et notamment douze chambres. Et je ne vous cache pas que je commence à regarder un peu autour. J'aime bien entreprendre et valoriser mes équipes. Mes sept de départ sont toujours là, ils ont tous évolué avec la maison et on est maintenant 23.