"Il est petit, il est gentil, il a bouffé Léo Messi..." Vous n'avez pas pu y échapper. Ces dernières semaines, les fans du Mondial ont remis au goût du jour le tube de Joe Dassin, Les Champs-Élysées, en transformant cette ballade de 1969 en un hymne à N'Golo Kanté, le milieu défensif des Bleus. Mais le chanteur Oldelaf n'a pas attendu que l'équipe de France décroche le Graal en Russie pour se plonger dans le répertoire de Joe Dassin, qu'il cite comme l'une de ses plus grandes références en matière de musique.
Un grand chanteur populaire. "Je suis absolument fan de Joe Dassin. Ce ne sont pas, peut-être, les chansons les plus intellectuelles, mais pour moi ce sont toutes les qualités d'un chanteur populaire", a-t-il avoué mardi, au micro du Club de l’Été d'Europe 1. "Il avait vraiment des refrains incroyables, une simplicité et beaucoup d'humour dans ce qu'il chantait", estime l'interprète de La Tristitude, pour qui l'une des grandes forces de Joe Dassin était de savoir passer du rire aux larmes. "Il y avait des choses terriblement poignantes", relève Oldelaf, qui cite notamment Salut les Amoureux et À toi.
"Le seul petit point noir : son accent catastrophique". "Dans le cœur des plus jeunes, il est toujours chanté, à la différence de gens qui étaient peut être plus connus à l'époque, mais qui sont tombés dans un caractère plus ringard", souligne encore le compositeur, né précisément l'année où est sorti L’Été indien. Mais ce grand fan a toutefois un reproche à faire au chanteur aux costumes blancs et pattes d'eph' : "Il a fait des chansons en anglais comme Guitar don't Lie, et ça c'était un moment compliqué [...]. Son accent est catastrophique", raille Oldelaf en dépit des origines américaine de Joe Dassin. "C'est le seul petit point noir, sinon, c'est magnifique".