Jacques Dutronc fête ses 80 ans, ce 28 avril. 1:25
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Marie Gicquel / Crédit photo : BERTRAND GUAY / AFP
Jacques Dutronc fête ses 80 ans ce vendredi 28 avril. Plus d'un demi-siècle que l'un des chanteurs préférés des Français foule la scène et continue de cultiver un certain mystère. Le journaliste Olivier Cachin, auteur du livre "Dutronc, une vie en chansons", raconte au micro d'Europe 1 une anecdote concernant l'une de ses chansons.

Mystérieux, opportuniste, lève tôt, qui aime les filles et les cactus. Jacques Dutronc souffle ses 80 bougies ce vendredi 28 avril. Après plus d'un demi-siècle à fouler la scène, le chanteur a marqué plusieurs générations, depuis ses débuts dans les années 60. Pour percer le mystère Dutronc, bien caché derrière ses lunettes fumées, il n'y a qu'à tendre l'oreille.

Comprendre Dutronc, "c'est comme courir après le vent"

Paris s'éveille reste l'une de ses chansons les plus célèbres. Et l'histoire derrière son écriture et son enregistrement n'est pas anodine. Jacques Dutronc a composé le morceau au petit matin, après une soirée bien arrosée. L'ajout de la flûte parmi les instruments a ajouté "une magie supplémentaire". Le journaliste Olivier Cachin, auteur du livre Dutronc, une vie en chansons, raconte notamment l'utilisation surprenante de cet instrument au micro d'Europe 1.

"Il s'agit d'un hasard complet puisque le flûtiste travaille dans le studio d'à côté. Et ils se sont dit, 'bah tiens, si on rajoute quelque chose'". Une simple réflexion qui est devenue un succès national en 1968. Jacques Dutronc est également connu pour ses looks. D'après lui, il possédait le look du comptable qui collait aux paroles de Et moi, et moi, et moi. L'artiste désormais âgé de 80 ans s'exprime aussi à travers ses ballades, à l'image de Puisque vous partez en voyage en duo avec François Hardy pour annoncer leur rupture

"Essayer de comprendre Jacques, c'est comme courir après le vent", aurait confié Françoise Hardy. "Il y a plein de contradictions, de mystères. Il est à la fois timide et cynique, très playboy, très discret", ajoute le journaliste Olivier Cachin.