C'est l'histoire d'une Américaine qui s'est éprise des clubs de jazz parisiens. Nous ne sommes pas dans les années folles mais bien en 2018. Hailey Tuck, chanteuse à la voix profonde a quitté son Texas natal il y a une dizaine d’années pour venir vivre à Paris. Désormais, elle se produit dans le s clubs de jazz et vient de sortir son premier album, Junk. Invitée de Bonjour la France mardi, elle a interprété en live deux titres de cet opus : That don’t make it junk, reprise de Leonard Cohen, et Cry to me, reprise de Solomon Burke.
Du jazz pour tous. "Je viens du jazz et c’est vraiment ce que j’ai envie de chanter. Mais le jazz est devenu trop sélect, je trouve qu’il devrait être plus abordable", a plaidé la chanteuse. Une profession de foi qu’on retrouve sur son premier album, constitué de reprises de chansons de tous styles à la sauce jazz. "Ce sont des chansons que j’écoute. Je n’écoute pas que du jazz, j’aime le hip-hop, le rock", explique-t-elle. "Ce sont des chansons très personnelles même si ce ne sont pas les miennes. Elles expriment des choses que j’ai vécues, notamment Alcohol, des Kinks, car j’ai lutté avec l’alcool pendant des années".