L'humour n'est pas a priori la première vocation qu'inspire Nicolas Hulot. L'ancien présentateur télé, devenu ensuite ministre de l'Écologie, a pourtant bien faire naître le goût d'Arnaud Ducret pour l'imitation, ainsi que son envie de faire rire les autres, alors qu'il était encore enfant. C'est ce qu'explique le comédien samedi sur Europe 1, à l'occasion de son invitation dans l'émission d'Isabelle Morizet Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. Un jour, mon père m'a vu sortir de sous la table, où j'étais en train de regarder Ushuaïa à la télé, j'adorais cette émission qui passait le samedi soir", se souvient-il.
"Toute la famille regardait Ushuaïa. Je vois Nicolas Hulot, je l'écoute avec son micro qui grésille", raconte le comédien. "Et je commence à l'imiter." Une imitation qu'il reproduit au micro d'Isabelle Morizet. Et cette première imitation fait son petit effet. "Mon père me regarde et il a un fou rire. Toute la famille se marre", explique Arnaud Ducret. "Après ça, mon père me demandait souvent de faire Nicolas Hulot. Comme je demande aujourd'hui à mon fils de m'imiter en train de danser."
"C'est ça que je veux vivre, je veux aller à Paris"
C'est ensuite une autre chaîne télé qui a continué de nourrir cette passion naissante d'Arnaud Ducret pour l'humour. "Je suis totalement biberonné à l'esprit. J'adorais Nulle Part Ailleurs, on regardait cette émission tous les soirs avec ma mère", précise Arnaud Ducret. "C'était quand même rock'n'roll. Je me disais 'C'est ça que je veux vivre, je veux aller à Paris'."
Mais cette envie d'ailleurs a également grandi grâce à la radio. "J'écoutais aussi Super Nana, qui était à l'époque une émission sur une radio libre, Skyrock. J'étais tout gamin et j'écoutais jusqu'à deux heures du matin. Ma mère ne comprenait pas pourquoi j'étais fatigué le lendemain", s'amuse le comédien. "Je ne pouvais pas décrocher de la radio. Quand je les entendais parler de Paris depuis les studios qui étaient à Paris, je me disais que ma vie était là-bas." Arnaud Ducret arrêtera ses études quelques années pour poursuivre son rêve de scène à Paris. Avec le succès que l'on sait.