C'est un conteur hors pair. Il tient les auditeurs d'Europe 1 en haleine avec ses récits ciselés et captivants. Faits divers, parcours singuliers et portraits de personnalités... Il remet en perspective et raconte les histoires qui ont fasciné les Français avant de les disséquer. Dans le Club de l'été ce lundi matin sur Europe 1, le journaliste Christophe Hondelatte est revenu sur son parcours dans les différents radios dans lesquelles il a exercé. Et il l'a assuré, Europe 1 sera la dernière.
"Patrice Bertin m'a donné envie de faire ce métier"
"C'est ma dernière radio, j'en suis archi sur. Si je dois continuer à faire quelque chose un jour, ça sera du podcast. Mais en ce qui concerne les radios, je les aurais pas toutes faites", a assuré le journaliste qui est notamment passé par Franceinfo et France inter après voir débuté dans des locales. "Mes parents écoutaient France-Inter. À l'époque, il n'y avait pas d'autres radios au Pays basque. On recevait vaguement RMC en grandes ondes, mais c'était la seule radio. Patrice Bertin présentait alors l'émission du soir, que j'écoutais en rentrant du conservatoire, et c'est lui qui m'a donné envie de faire ce métier. Et il est arrivé quelque chose de très rigolo, c'est que c'est moi qui lui ai succédé quand il a arrêté Inter soir", s'est souvenu le présentateur.
Christophe Hondelatte a également expliqué avoir d'abord eu dans l'idée de préparer le concours de la magistrature. Une vocation pour la justice qu'il a finalement retrouvé dans ses chroniques. "Je ne serais probablement pas resté magistrat, je serais certainement devenu avocat. Mais j'avais ça dans le sang, c'était un métier qui m'intéressait", a-t-il reconnu.
"Il y aura ce que je suis" dans la nouvelle émission
Le présentateur est ensuite revenu sur son émission Hondelatte raconte, qui sera élargie à la rentrée sur l'antenne d'Europe 1. "Ce ne sera pas du tout la même chose entre 15 heures et 16 heures et entre 14 et 15. Parce que je sais que les gens adorent, mais ça serait surhumain, c'est déjà beaucoup de travail. Donc la deuxième heure sera un peu dans la lignée de ce qu'a fait Héléna Noguerra cet été. On va raconter une année avec de petites histoires et de petits épisodes. La semaine prochaine, ce sera 1974", a-t-il poursuivi.
"Il y aura des dialogues, il y aura des accents, il y aura ce que je suis", a également assuré Christophe Hondelatte, spécialiste des changements de voix dans Hondelatte raconte. "J'ai beaucoup hésité par rapport aux accents parce que ce n'est pas mon métier. Je ne suis pas imitateur. Il y en a que je sais faire et d'autres non. Je suis assez nul sur les accents du nord et je ne suis pas très sur de moi sur les accents du 18ème siècle par exemple", s'est-il finalement amusé.