Christophe Alévêque en 2015. 1:19
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Céline Brégand , modifié à
Christophe Alévêque, pour qui il est important de rire de tout, n’a pas mâché ses mots ce jeudi matin au micro de Philippe Vandel. Macron, Mélenchon, Balkany et la société en prennent pour leur grade, à l’image de son nouveau spectacle, Christophe Alévêque ne veut pas s’en aller.
INTERVIEW

Christophe Alévêque, humoriste, comédien et auteur, continue ses revues de presse avec son nouveau spectacle Christophe Alévêque ne veut pas s’en aller, en tournée dans toute la France et au théâtre du Rond-Point à Paris. 

Invité de Culture Médias ce jeudi matin, il explique prendre beaucoup de notes et improviser en fonction de l’actualité et de son humeur. "Je ne veux pas que ce soit écrit car je ne veux pas m’imposer de limites. Limites dans l’écriture ça veut dire limites dans la pensée. Et dans ces temps où le couvre-feu moral nous est tombé sur la tronche, je veux qu’il n’y ait absolument aucun tabou, aucun interdit".

La politique, terrain de jeu de l’humoriste  

Sans tabou, il l’était ce matin au micro de Philippe Vandel. Du président de la République, il dit : "Macron m’inspire énormément. Je résume cet homme en une phrase : "à quoi ça sert d’être aussi brillant si c’est pour s’éclairer le cul ?" Pour moi, ce mec est un déséquilibré. Je le dis sur scène. [...] C’est un psychopathe. Nous sommes dirigés par un grand malade". 

Quant à Jean-Luc Mélenchon, "il pourrait être un sujet du bac d’histoire", en raison de ses résultats aux dernières élections. 

Patrick Balkany incarcéré ? L’humoriste en fait un "héros" de son spectacle. "Dans une société où les gens sont paumés, [...] avec Balkany on a un vrai repère, un phare, une lumière. 40 ans élu, 40 ans de magouilles, un vrai salopard. Avec tous les dossiers qu’il a au cul, on pourrait reconstruire Notre-Dame à l’identique".

Mais son spectacle ne parle pas que de politique. Christophe Alévêque s’inspire de tout. Ce qui l’intéresse, c’est l’évolution de la société. "Qu’est-ce qu’on a changé en 10 ans ! s’alarme-t-il. Ce qui me frappe le plus c’est l’infantilisation de la société, le lissage de la pensée".