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Brésil : une comédie musicale pour célébrer la vie d'Ayrton Senna

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
L'acteur brésilien Hugo Bonemer incarne le pilote de F1 décédé tragiquement en 1994.
L'acteur brésilien Hugo Bonemer incarne le pilote de F1 décédé tragiquement en 1994. © AFP

Le pilote de F1 est à l'honneur dans une comédie musicale brésilienne retraçant les moments clefs de son parcours. 

Personne au Brésil n'a oublié ce dimanche tragique de 1994 : le pilote Ayrton Senna , triple champion du monde, est mort, un mythe est né. L'histoire de ce héros national est aujourd'hui racontée dans une comédie musicale. "Ayrton Senna, la comédie musicale" entretient la flamme du mythe dans un Brésil empêtré dans le marasme économique, la flambée de la violence et les interminables scandales de corruption.

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Univers des circuits de F1. "Le pays a un grand besoin d'une figure comme celle de Senna", a estimé la productrice Aniela Jordan lors de la présentation à la presse mardi en nocturne à Rio de Janeiro. L'oeuvre va être jouée à partir de vendredi au théâtre Riachuelo, avec la participation de 24 acteurs, danseurs et acrobates évoluant dans une ambiance de cirque, pour 15 chansons originales. Le metteur en scène Renato Rocha a tenté de reproduire le spectacle d'un circuit de F1 : univers de lumières vives et de néons, de pneus, de casques, de bolides qui vrombissent.

"Il nous donnait espoir." La comédie musicale ne présente pas un récit chronologique de la vie de Senna. Elle évoque plutôt des moments clés de l'existence du pilote mort à 34 ans, sur le circuit d'Imola (Italie) le 1er mai 1994, après avoir percuté un mur en béton dans le virage très rapide de Tamburello, le premier après la ligne de départ. Le jeune acteur Hugo Bonemer, qui ressemble à Senna, joue le rôle de l'un des plus grands pilotes de tous les temps, champion du monde en 1988, 1990 et 1991. 

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"Même si Senna évoluait dans un milieu très élitiste, il a pu vaincre sans perdre son humanité ni son humilité, aidant son prochain. Quand il brandissait le drapeau brésilien, il nous donnait l'espoir que le pays serait le meilleur possible", explique Renato Rocha, le metteur en scène.