Bérénice Bejo refuse d'apparaître dans un OSS 117 qui ne soit pas réalisé par Michel Hazanavicius

Berenice Bejo 1280 1:00
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Invitée d'Europe 1, l'actrice césarisée a redit sa fidélité à Michel Hazanavicius, le réalisateur des deux premiers OSS 117, mais qui a choisi de passer la main pour le troisième opus.
INTERVIEW

Comparse de Jean Dujardin dans le premier volet des aventures d'Hubert Bonisseur de La Bath, alias OSS 117, Bérénice Bejo n’apparaîtra pas dans le troisième opus de la série, annoncé pour 2019. Déjà absente du deuxième volet - dans lequel le principal rôle féminin est tenu par Louise Monot -, l'actrice a indiqué à Europe 1 qu'il n'était pas question pour elle de tourner un nouvel OSS 117 sans Michel Hazanavicius aux commandes. En effet, le réalisateur a indiqué qu'il ne serait pas aux manettes du prochain film. "D’où j'irai faire un OSS sans Michel Hazanavicius ?", a relevé lundi Bérénice Bejo, non sans humour, dans la matinale d'Europe 1. En mars, le réalisateur oscarisé avait en effet déclaré, en marge d'une rencontre à Romainville, "ne pas aimer le scénario" de ce troisième film et travailler sur un autre projet.

"Un film qui donne la patate". Mais que les fans de Bérénice Bejo se rassure ! Ils pourront la retrouver dans les salles obscures dès mercredi avec une autre comédie : L'Extraordinaire Voyage du Fakir, adaptation du best-seller de Romain Puértolas, qui narre les mésaventures d'un Indien lancé malgré-lui dans un improbable périple après être resté coincé dans une armoire Ikéa. "C'était un plaisir inouïe de jouer avec les stéréotypes, les codes de la comédie", a confié l'actrice, toujours sur Europe 1. "C'est vraiment un film qui donne la patate".

Une star de Bollywood. L'occasion aussi pour les Français de découvrir Dhanush, le rôle-titre, déjà grande star du cinéma tamoul et indien. "C'est une vedette incroyable dans son pays. Il y a eu une avant-première organisée spécialement pour la communauté indienne de Paris, et les gens sont venus pour le prendre en photos, le toucher. Ils pleuraient", raconte Bérénice Bejo. "Ils s'en fichaient presque du film, ils voulaient voir Dhanush. C'est quelqu'un qui est vénéré", constate-t-elle.