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Alexis Patri , modifié à
Au micro d'Isabelle Morizet dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie" samedi, le comédien et humoriste Artus revient sur son parcours personnel et professionnel. Et notamment son arrivée inattendue dans la très pointue série de Canal+ "Le Bureau des Légendes", alors qu'il sortait de "On ne demande qu'à en rire".
INTERVIEW

Personne ne l'attendait dans ce rôle-là. Même pas lui-même. En 2017, la saison 3 de la série d'espionnage Le Bureau des Légendes accueille un nouveau personnage : l'agent Jonas Maury. Et c'est Artus, jusque-là connu comme humoriste régulier dans l'émission de Laurent Ruquier On ne demande qu'à en rire, qui l'incarne. Et son jeu d'acteur va bluffer. L'artiste explique samedi au micro d'Isabelle Morizet, à l'occasion de son invitation dans l'émission Il n'y a pas qu'une vie dans la vie, comment il s'est retrouvé dans la série de Canal+.

"Le casting s'est vraiment déroulé comme un casting normal", s'étonne encore aujourd'hui Artus. "J'y suis allé avec cet esprit en tête qui est de se dire que ça ne va pas le faire, que ça n'a aucun sens. J'ai dit à mon agent 'Si tu veux, j'y vais'. Mais je faisais Laurent Ruquier, j'étais humoriste sur France 2 et on parlait d'une des séries les plus pointues en France !"

"En France, on colle encore beaucoup d'étiquettes"

Artus a envie de ce rôle, mais il craint que son image de télé ne le poursuive. "Sauf que l'avantage est qu'Eric Rochant et Antoine Chevrollier, à l'origine de la série, ne regardent pas la télé", explique-t-il. "Ils ont juste vu un mec, peu importe son étiquette. Et ça, c'est cool. Parce qu'en France, on a tendance à encore beaucoup étiqueter les gens. Ce n'est pas parce qu'on a fait Danse avec les stars qu'on est nul en tout. On peut varier. Ce n'est pas parce qu'on est humoriste qu'on en fait forcément des caisses. Dans la comédie, il y a différents styles de comédie et différents types de jeu."

Côté jeu, Artus n'a donc pas eu besoin d'accompagnement. Mais il en a eu besoin sur une composante bien particulière de son personnage. "J'ai fait du coaching pour les langues, parce que j'ai dû parler en syrien, en irakien, en kurde, en tunisien, en anglais et en français", liste-t-il. "L'Irakien, c'est très guttural. Le Syrien, c'est beaucoup plus doux, ça se rapproche du Libanais. Avec les personnages du Bureau des Légendes, il faut vraiment maîtriser les langues."