Anne Roumanoff : "Ce n’est pas solennel de rentrer sur scène mais ce n’est jamais anodin"

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Aurélie Dupuy
L'humoriste d'Europe 1 retrouve la scène dès le début 2019. Elle s'est confiée sur son état d'esprit avant la reprise de son spectacle "Tout va bien".
INTERVIEW

Tout va bien pour Anne Roumanoff. En semaine, de 11h à 12h30, elle anime sur Europe 1, l'émission Ça fait du bien. Sur le même thème, elle reprend dès janvier à Aix-en-Provence son spectacle Tout va bien. L'humoriste a expliqué dimanche au micro de Bernard Poirette pourquoi elle voyait tout d'un œil optimiste dans un climat général morose.

"Il faut être à la hauteur de l'attente". Dans une société "où tout ne va pas très bien", l'humoriste a choisi le contre-pied : "L’idée, c’est que bien que tout n’aille pas bien, on peut aller bien quand même ! C’est un spectacle assez positif. Je le joue depuis le mois de juillet et les gens ressortent avec le sourire", lance-t-elle. Mais même avec un spectacle "feel good", l'animatrice sait qu'elle fera sûrement une petite prière avant de se lancer. "C’est une manière de me concentrer avant de monter sur scène. On ne va pas sur scène les mains dans les poches. Les gens ont payé, ils ont réservé leur soirée, la salle est pleine. Il faut être à la hauteur de l’attente. Ce n’est pas solennel de rentrer sur scène mais ce n’est jamais anodin."

"Dans une petite bulle". L'humoriste confie néanmoins ne pas se préparer à outrance, alors que le spectacle est déjà bien travaillé. "Quand j’arrive au théâtre, j’ai besoin d’une concentration mais je peux parler avec des gens que je connais. Je suis comme dans une petite bulle", explique-t-elle avant de glisser que sa préparation a aussi consisté à ressembler à celle qu'elle était sur son affiche à l'époque de sa sortie, en septembre. "Sinon les gens vont se dire 'elle a photoshopé son affiche !'".

Du monde politique à la vie de chacun. Quant au contenu plus précis du spectacle, celle qui avait fait Sciences-po avec avec Jean-François Copé ou Frédéric Beigbeder et qui n'a jamais voulu faire de politique, se pose en observatrice. Elle ausculte aussi bien le monde politique que le quotidien de tout un chacun, comme tous ces "parents qui sont comme des coqs en train de vanter les études de leurs enfants."