Rachid Arhab ne démissionnera pas de France Télé

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L’ancien présentateur de France 2 met en avant son "indépendance" et épingle au passage "le monde d'internet".

"Pourquoi voulez-vous que j’aille dire : «Je vais démissionner» ? »" Rachid Arhab a exclu tout départ de France Télévisions mardi midi sur Europe 1. Nommé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en janvier 2007, il est aujourd’hui pointé du doigt pour avoir été "mis en disponibilité" du groupe audiovisuel public sans en démissionner.

Selon Rachid Arhab, il y a, derrière cette polémique, "une vraie volonté de malveillance vis-à-vis du CSA"

"Mon contrat de travail avec France Télévisions est suspendu. Je suis mis en disponibilité d’office, c’est le mot qui est écrit […]. Je me sens totalement indépendant de France Télévisions. Je ne touche aucun salaire […], je ne cumule pas. Les barrières pour protéger et garantir l’indépendance me semblent assez précises dans les textes", a détaillé l’ancien journaliste, qui précise "ne plus avoir de carte de presse" depuis son entrée au CSA.

"Pendant 30 ans, j’ai montré une indépendance certaine […], j’ai connu le placard comme un certain nombre d’entre nous, parce que des fois je déplaisais. Je continue de pratiquer une forme d’indépendance totale au CSA vis-à-vis de France Télévisions et des chaînés privées », affirme encore Rachid Arhab.

L’ancien journaliste a également mis en cause "la presse écrite et le monde d’internet qui commence à devenir extrêmement dangereux, par consanguinité" dans la manière dont il a été pointé du doigt. Rachid Arhab vise explicitement l’hebdomadaire Le Point qui, sur son site internet, a rendu public le statut de deux "sages du CSA" :

Emmanuel Berretta, le journaliste spécialiste des médias au Point, qui a diffusé l'information, "n’a jamais pris le soin de m’appeler avant publication", accuse encore Rachid Arhab. Et de conclure : "Au bout de quatre jours, après m’avoir sali dans un écho et ensuite, à longueur de journée, dans le point.fr, il m’a appelé, et j’ai fait savoir que quand on n’a pas recoupé les informations au début, c’est pas la peine de continuer."