"Ouvrez les oreilles, c'est Kurt" : l'interview oubliée du leader de Nirvana

En 1991, Kurt Cobain avait donné une interview en Belgique, oubliée depuis.
En 1991, Kurt Cobain avait donné une interview en Belgique, oubliée depuis. © ALPHAPRESS/MAXPPP
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Damien Brunon , modifié à
MUSIQUE - Vingt ans après sa mort, la radio belge Studio Brussel a retrouvé une interview du chanteur datant de 1991.

Ce genre de découverte est assez rare pour être notée, la radio belge Studio Brussel a retrouvé dans ses cartons une interview de Kurt Cobain réalisée en 1991 à l’occasion d’un concert à Gand, rapporte la RTBF. C’est grâce à Nick Soulsby, un spécialiste du style grunge, que l’enregistrement a été mis à jour. “Je travaille actuellement sur un ouvrage à propos de Nirvana et j’ai appris grâce à la communauté de fans active sur Internet qu’une interview avait eu lieu en Belgique en 1991. Seulement, personne ne l’avait jamais retrouvée”, explique le spécialiste à la télévision belge.

Calme et lucide... Dans cette interview, on y découvre un Kurt Cobain calme et lucide à propos de son succès, amoureux de la musique. “Nous apprécions tous les styles de musique, tant que c’est bon. Ce n’est pas important que ce soit signé chez une major ou que ce soit une cassette que quelqu’un a fait chez lui. Si c’est bon, c’est bon”, affirme le leader de Nirvana.

Ce dernier revient aussi sur ce qui le liait avec ses deux compères Krist Novoselic et Dave Grohl. “On est vraiment amis. Si nous n’étions pas amis, nous ne serions pas dans le même groupe. Je ne voudrais pas être dans un groupe si ce n’était pas avec mes amis. Kris et moi jouons ensemble depuis quatre ans et demi. On a essayé plusieurs batteurs et Dave est dans le groupe depuis un an. C’est la première fois qu’on a senti une véritable unité”, détaille Cobain.

Même sur les débordements. Il tente enfin de s’expliquer sur les frasques qu’on attribue à son groupe lorsqu’ils sont en tournée. “Des fois, on se bourre juste la gueule, on s’amuse. Parfois, cela implique qu’on s’amuse un peu trop”, commence-t-il avant d’ajouter : “Si vous avez déjà lu un article anglais, vous savez qu’ils ont tendance à exagérer et à faire de petites choses des histoires sensationnelles. Ce n’est aussi extrême que ce que tout le monde pense”.