La saga Bettencourt sur les planches

Catherine Ardit ne s'est pas forcément inspirée de la milliardaire pour son jeu, mais de Glenn Close
Catherine Ardit ne s'est pas forcément inspirée de la milliardaire pour son jeu, mais de Glenn Close © Montage MAXPPP/affiche parce que je la vole bien
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Parce que je la vole bien, pièce de Laurent Ruquier, se joue à partir de samedi à Paris.

Ce n’est pas encore un slogan, mais le titre d’une pièce de théâtre. Parce que je la vole bien, la nouvelle comédie de Laurent Ruquier commence à partir de samedi soir au théâtre Saint-Georges à Paris. On y retrouve notamment Catherine Arditi et Ariel Wizman dans les rôles de Marianne Caquancourt et Jean Florent Marnier. Et toute ressemblance avec des personnages ayant existé n'est pas fortuite puisque l’histoire s’inspire directement de l’affaire Bettencourt. Mais il s’agit ici d’une comédie.

Sur scène, un pédiluve rempli de billets de 500 euros, par lequel il faut impérativement passer avant d'accéder au salon de Madame de Caquancourt, donne le ton. Catherine Arditi, qui interprète le personnage de Marianne Caquancourt, dont le nom fait fortement penser à Liliane Bettencourt, ne s'est pas forcément inspirée de la milliardaire pour son jeu. "J'ai pensé à certaines actrices comme Glenn Close notamment, quelqu'un qui est apparemment assez rigide, et qui dévie un peu", explique la comédienne au micro d'Europe 1.

"Donnez-moi des billets, je les fais disparaître"

Quant à Ariel Wizman, qui joue le rôle de Jean Florent Marnier, -se rapprochant fort du photographe Jean-Marie Basnier dans l'affaire Bettencourt-, il reconnaît que son personnage "ressemble un peu à certaines personnes que j'ai pu croiser dans ma jeunesse, hélas un peu délurée". Dans la pièce, Jean Florent Marnier amuse Marianne Caquancourt, il fait des bons mots et même des tours de magie, "donnez moi des billets et je les fais disparaitre".

Jean-Luc Moreau assure aussi s'être beaucoup amusé à mettre la pièce en scène, qui comporte "beaucoup de jeux de mots et de clins d'oeil". La comédie se joue jusqu'au 26 juin à Paris.