L'actrice Marie-France Pisier est morte

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avec AFP , modifié à
Son mari a découvert son corps dans la piscine, à 4 heures du matin dimanche. Elle avait 66 ans.

L'actrice Marie-France Pisier est morte dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var, où elle résidait. Elle avait 66 ans.

Alors qu'il s'inquiétait de ne pas la trouver, son mari a découvert le corps de sa femme dans la piscine de leur résidence, vers 4 heures du matin. Il a lui-même sorti le corps tandis que le gardien a alerté les secours. Sur place, les pompiers n'ont rien pu faire. Le décès de l'actrice a été constaté trois heures plus tard.

Une chute accidentelle ?

"Le corps ne portait pas de trace de violence externe", selon un magistrat du parquet de Toulon. Les premiers éléments de l'enquête n'ont pas laissé apparaître un état dépressif chez l'actrice, qui "avait des projets professionnels et avait confirmé sa présence à l'hommage qui sera rendu à Jean-Paul Belmondo, en mai au Festival de Cannes".

Une autopsie aura lieu mardi à Marseille, ainsi que des examens toxicologiques pour savoir s'il y a eu prise d'alcool, de drogues ou de médicaments. Une enquête a été ouverte pour "recherche des causes de la mort". "Il ne s'agit pas d'une enquête criminelle" a précisé un magistrat du parquet de Toulon.

L'une des pistes envisagées est une chute accidentelle. Des travaux étaient en cours autour de la piscine de la résidence.

L'actrice menait une vie discrète

"Mme Pisier vivait sur la commune d'une façon très discrète" a expliqué Philippe Barthélémy, le maire de la commune. Il a ajouté qu'il ne l'avait "jamais vue s'associer ou participer à une manifestation locale". "Elle vivait des moments d'intimité, dans sa maison, ce qui est tout à son honneur, elle qui a connu tant de gloire", a-t-il également déclaré.

Marie-France Pisier a débuté sa carrière au cinéma en 1961. Repérée par François Truffaut, elle donne la réplique à Jean-Pierre Léaud alias Antoine Doisnel dans Antoine et Colette. Elle a également tourné dans Cousin Cousine, ou encore dans L’As des As de Gérard Oury.

Quels souvenirs gardez-vous de Marie-France Pisier ?