Du bois pour les cercueils : le verdict du jury

© DR
  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Ils ont aimé, ils n'ont pas aimé. Les commentaires du jury de février de la bibliothèque Europe 1.

Du bois pour les cercueils de Claude Ragon (Editions Fayard)

ILS ONT AIME

Bon livre... un petit roman policier, qui se lit parfaitement bien. Sympa à lire...

Grégoire, Rennes

Suspense dès les premiéres pages,qui s'intensifie au fur et à mesure de la lecture ,entretenant la pression et "l'attente" jusqu'au rebondissement final. Très bien "construit" , émouvant ,dans le rapport établi entre le commissaire et le jeune lieutenant ,avec une belle écriture, la lecture m'a captivée; alors que je ne suis pas ,d'emblée, attirée par le genre « polar »; dés le premier chapitre, poursuivant la lecture d'un trait, ouvrage "palpitant", merci pour la découverte de cet ouvrage.

Chantal, Cannes La Bocca

Ce polar, de saison, nous fait cheminer sur les routes enneigées du Jura. Plusieurs pistes sont suivies par le Commissaire GRADENNE (émule de MAIGRET) et son jeune lieutenant afin d'élucider ce meurtre : affaire d'espionnage industriel, trafic d'armes, vengeance d'une victime d'exactions commises pendant la guerre d'Algérie ? Non rien de tout celà. J'ai aimé l'ambiance et le dénouement tout à fait surprenant et inattendu.

Patricia, La Farlede

C’est un roman policier digne des enquêtes de l’inspecteur Maigret. L’auteur nous plonge dans un univers rude et glacial tel que qu’on peut se représenter les forêts du Jura en plein hiver. Les gendarmes trop pressés de résoudre cette affaire et le commissaire Gradenne »cloué » au lit à cause d’une grippe, cela offre au jeune lieutenant la chance de pouvoir exercer son métier, tout en ayant le soutien de son supérieur. Les repas de l’aubergiste nous remplit et nous remet d’aplomb pour les autres investigations. L’intrigue nous tient en haleine jusqu’au bout. Tous les éléments de l’affaire se dévoilent au fur et à mesure des explications du lieutenant. Un très bon polar à lire pendant les longues nuits d’hiver.

Bérangère, La Salle De Vihiers

Très bonne histoire, l'intrigue est solide et c'est en même temps que le Lieutenant Bruchet que la solution à ce crime m'est apparue, c'est déjà là pour moi un gage de succès et cette atmosphère à la Maigret j'ai adoré !

Nathalie, Charron

ILS N'ONT PAS ADORE

Que dire de cet ouvrage: un roman policier écrit par l’inspecteur Derrick sous Prozac. Intrigue inexistante, style ampoulé, dialogues lourds et convenus, des phrases que nul ne prononce dans la vie, l’auteur n’a jamais côtoyé le monde réel. On ne peut en aucun cas comparer cette prose à celle de Simenon. Et ce livre a obtenu un prix, c’est incongru!! Sans doute, le jury avait beaucoup d’humour…ou quelque chose à se reprocher. Il faudra enquêter…..

A oublier bien vite...

Alain, Brunoy

Un roman policier qui commence bien, mais dont l’intrigue peine à captiver le lecteur. La lecture est facile, mais on devine le coupable bien trop tôt dans l'intrigue. On peine ensuite à poursuivre.

Florian, Montereau Fault Yonne

Très bien écrit, une intrigue assez palpitante mais nous sommes vraiment dans l'univers de Simenon et du commissaire Maigret : la province, le Jura (très mystérieux), la description des personnages, cette usine perdue au milieu de nulle part, la bonne auberge et ses bons petits plats, le commissaire principal qui ne peut assurer complètement en raison de sa maladie et qui délègue à son jeune adjoint et qui plutôt s'en tire parfaitement dans cette enquête qui de prime abord semble évidente mais se révèle plus compliquée qu'il n'y parait avec des rebondissements imprévus. C'est un bon polar mais qui pêche tout de même par son manque d'originalité et cette impression de déjà "écrit". Je ne lui aurai pas donné le prix du Quai des Orfèvres !

Yvette, Brest

Un "petit" polar à mettre entre toutes les mains doublé d’un ouvrage de vulgarisation pour les apprentis en transformation du bois. Bon, c’est gentillet mais franchement "Prix du quai des Orfèvres 2011" j’en suis toujours à me demander pourquoi.

Yves, Dieppe