Michael Moore est de retour. Après s’être attaqué aux dérives de l’administration Bush dans Farenheit 9/11, aux conséquences dramatiques de la vente d’armes libres aux Etats-Unis dans Bowling for Columbine, ou encore aux profondes injustices du système de santé américain dans Sicko, le réalisateur de documentaires revient avec Capitalism : a love story.
Moore profite de la crise financière pour aborder en profondeur un sujet déjà présent en en filigrane dans ses précédents documentaires, notamment The Big One et Roger and me : la critique du système financier américain et ses ravages. Le cinéaste arpente Wall Street, interpelle avec son humour féroce les tenants du capitalisme américain ou les élus, démocrates comme républicains.
Il n’oublie pas non plus de se placer aux côtés des victimes des dommages collatéraux de la crise. Dans cet extrait inédit, il relate par exemple la mésaventure survenue aux employés d’une usine de Chicago et leur décision de ne pas se laisser faire :
Oscarisé pour Bowling for Columbine, récompensé par une Palme d’or à Cannes pour Farenheit 9/11, Michael Moore espère encore une fois toucher le plus grand nombre avec son dernier documentaire. Mais ce film pourrait sonner comme la fin d’un cycle pour le réalisateur, qui pourrait désormais se tourner vers la fiction. Michael Moore a, en effet, déjà écrit deux scénarios : une comédie et un thriller.