Canet-Kusturica dans L'affaire Farewell

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le film de Christian Carion, qui relate l'une des plus grosses affaires d'espionnage du XXe siècle, sort en salles mercredi.

Moscou, au début des années 80, en pleine Guerre Froide. Un colonel du KGB déçu du régime de son pays (Emir Kusturica), décide de faire tomber le système. Il devient le mystérieux "Farewell" et transmet des informations ultraconfidentielles à l'Ouest par le biais d'un jeune ingénieur français en poste à Moscou (Guillaume Canet). François Mitterrand alerte Ronald Reagan car les informations sont terrifiantes : un gigantesque réseau d’espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l’Ouest !

"Je me suis librement inspiré des faits connus ou supposés, sans trahir l’essentiel à mes yeux : la portée historique de cette affaire", explique le réalisateur Christian Carion. "J'ai pris des distances avec les faits dont je n’étais pas en mesure de vérifier l’authenticité" en pensant "à une des dernières phrases du film de Ford, l'homme qui tua Liberty valance : quand James Stewart explique à un journaliste qu’il n’a pas tué Liberty Valance alors que tout un pays l’a cru, le rédacteur en chef du journal rétorque qu’entre la vérité et la légende, il préfère imprimer la légende…".

Regardez la bande-annonce de L'affaire Farewell :

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