Rouen : des produits chimiques introduits au lycée, deux jeunes placés en garde à vue

Deux jeunes de 17 ans ont été placés en garde à vue pour avoir introduit ou tenté d'introduire des produits chimiques dans un lycée.
Deux jeunes de 17 ans ont été placés en garde à vue pour avoir introduit ou tenté d'introduire des produits chimiques dans un lycée. © XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
  • Copié
avec AFP / Crédit photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Deux jeunes de 17 ans ont été placés en garde à vue en Seine-Maritime. Ils sont soupçonnés d'avoir introduit ou tenté d'introduire des bouteilles contenant des produits chimiques dans leur lycée de Petit-Quevilly. Selon des sources policières, le lycéen mis en cause avait été suivi par la cellule de prévention de la radicalisation entre 2020 et 2021.

Deux jeunes de 17 ans, soupçonnés d'avoir introduit ou tenté d'introduire des bouteilles contenant des produits chimiques dans leur lycée de Petit-Quevilly en Seine-Maritime, ont été placés en garde à vue, a appris l'AFP samedi de sources concordantes. Le proviseur du lycée Colbert a signalé vendredi "qu'un lycéen avait été trouvé porteur d'une bouteille en plastique pouvant contenir un produit chimique à l'entrée du lycée", indique le parquet de Rouen, confirmant une information de BFM.

De l'acide chlorhydrique dans la bouteille

"Le lycéen de 17 ans a été placé en garde à vue ainsi que l'un de ses camarades, âgé également de 17 ans, qu'il a impliqué dans les faits", précise le parquet. Selon des sources policières interrogées par l'AFP, la bouteille contenait de l'acide chlorhydrique et le lycéen mis en cause, de nationalité syrienne, avait été suivi par la cellule de prévention de la radicalisation entre 2020 et 2021.

 

Le lycée Colbert de Petit-Quevilly, près de Rouen, a porté plainte. Son proviseur a précisé que "deux faits similaires avaient été constatés" la semaine dernière, souligne le parquet. Mardi d'abord avec deux bouteilles ayant "explosé avec une odeur chimique qui s'est dégagée sans toutefois faire de blessé" et deux jours plus tard avec deux autres bouteilles qui n'ont pas explosé et n'ont pas laissé échapper de gaz. "Les investigations se poursuivent pour déterminer le rôle de chacun et leurs motivations", souligne le parquet. L'enquête a été confiée au commissariat de Rouen.