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Darmanin ordonne une inspection de la justice sur les «dysfonctionnements» liés à l'affaire Pelicot

Europe 1 avec AFP . 1 min
Gérald Darmanin va lancer un appel d'offres pour la construction de prisons modulaires
Gérald Darmanin devant l'Assemblée nationale (Illustration) © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Gérald Darmanin a demandé à l'Inspection générale de la justice (IGJ) d'établir pourquoi des investigations n'avaient pas été lancées en 2010 après l'identification de l'ADN de Dominique Pelicot dans une affaire de tentative de viol. La mission demandée par le garde des Sceaux doit rendre son rapport d'ici au 31 juillet.

Gérald Darmanin a demandé à l'Inspection générale de la justice (IGJ) d'établir pourquoi des investigations n'avaient pas été lancées en 2010 après l'identification de l'ADN de Dominique Pelicot dans une affaire de tentative de viol, selon une lettre de mission consultée vendredi par l'AFP.

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De possibles dysfonctionnements

Cette mission ordonnée mercredi par le garde des Sceaux à l'IGJ, doit notamment établir "la réalité ou non des dysfonctionnements allégués", apparus au moment du procès de Dominique Pelicot, qui s'est déroulé de septembre à décembre 2024 devant la cour criminelle du Vaucluse. Elle doit rendre son rapport d'ici au 31 juillet prochain.

Dominique Pelicot a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir drogué sa femme Gisèle afin de la violer et de la livrer à des dizaines d'inconnus à Mazan, entre 2011 et 2020. Lors du procès, il était apparu qu'il avait été interpellé en 2010 dans un centre commercial en train de filmer sous les jupes des femmes.

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L'ADN de Dominique Pelicot déjà prélevée en 1991

Son ADN avait alors été prélevé. Quelques mois plus tard, il avait "fait l'objet d'un rapprochement avec une trace 'inconnue' prélevée dans une procédure antérieure, ouverte à la suite d'une tentative de viol commise à Villeparisis le 11 mai 1999", ainsi qu'avec une autre procédure, pour meurtre avec viol à Paris en 1991, rappelle la lettre de mission.

Or, ces rapprochements n'ont alors donné lieu à aucune exploitation. Ce n'est qu'en janvier dernier que Dominique Pelicot a été mis en examen dans ces deux affaires par une juge d'instruction du pôle "cold cases" de Nanterre. Il a reconnu la tentative de viol mais nie le meurtre à Paris.