Cour d'assises spéciale de Paris 1:21
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Jean-Baptiste Marty // Crédit photo : Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Deuxième jour du procès des attentats du marché de Noël de Strasbourg. Quatre hommes comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris. Ils sont soupçonnés d'aidé Chérif Chekatt, le terroriste islamiste, de s'être procuré l'arme avec laquelle il a froidement abattu cinq personnes le 11 décembre 2018. Le procès s’est donc ouvert jeudi, avec des parties civiles venues en nombre.

Deuxième jour du procès des attentats du marché de Noël de Strasbourg. Le 11 décembre 2018, cinq personnes sont tombées sous les balles du terroriste islamiste Chérif Chekatt. Dans une salle comble de la cour d'assises spéciale de Paris, serrées les unes contre les autres, les parties civiles restent silencieuses. L'anxiété, mais surtout l'émotion, les submergent lorsque les accusés apparaissent.

Quatre hommes comparaissent devant la cour d'assises spéciale de Paris

Trois d'entre eux comparaissent libres. Le dernier se trouve dans le box des accusés. C'est le seul à être poursuivi pour association de malfaiteurs à caractère terroriste, car il est soupçonné d'avoir aidé Chérif Chekatt à se procurer son arme. L'homme d'origine ivoirienne se lève, décline son identité : "Audrey Mondjehy, né en 1981, ancien videur d'une boîte de nuit". Puis, il se rassoit, il sera au cœur des débats.

Clarisse a croisé, le soir des attentats, le chemin de Chérif Chekatt, armé dans les rues de Strasbourg. Elle attend des explications : "C'est grâce à cette arme-là que cinq personnes sont parties, dont un père de famille avec trois enfants qui doivent grandir sans. Et c'est très difficile". Les premières explications doivent être livrées ce vendredi matin, avec le récit du parcours macabre du terroriste.