Coupe du monde : le "complexe de supériorité" des Français réjouit les Belges

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Grégoire Duhourcau , modifié à
"On se réjouit grandement de la grande certitude qu’ont les Français qu’ils vont manger les Belges", s'amuse le sociologue belge Jean-Michel De Waele, dans l'émission "Bons baisers du Mondial" sur Europe 1.
INTERVIEW

C'est l'amour vache entre la France et la Belgique. Un sentiment décuplé à l'approche de la confrontation entre les deux sélections, en demi-finale de la Coupe du monde, mardi (20h). Tant et si bien qu'en Belgique, on s'appuie sur un soi-disant "complexe de supériorité" de la part des Français pour croire un peu plus aux chances des "Diables Rouges" de se hisser en finale.

"Plus les Français seront certains qu'ils vont gagner, plus nos chances seront grandes." "On se réjouit grandement de la grande certitude qu’ont les Français qu’ils vont manger les Belges. On se dit que plus les Français seront certains qu’ils vont gagner, plus nos chances seront grandes", confie le sociologue belge Jean-Michel De Waele dans l'émission Bons baisers du Mondial sur Europe 1.

Coupe du monde : "On se réjouit de la grande certitude qu’ont les Français qu’ils vont manger les Belges"

"Très drôle qu’on nous explique qu’il nous faut un Français pour qu’on gagne." Si les suiveurs de la sélection belge en sont arrivés à penser ça, c'est notamment en raison de ce qu'ils ont pu entendre chez certains médias français. Des extraits soulignant notamment l'importance de la présence de Thierry Henry dans le staff technique belge sont devenus viraux outre-Quiévrain : "On trouve ça très, très drôle qu’on nous explique qu’il nous faut un Français pour qu’on gagne."

Les joueurs des deux équipes, de leur côté, se connaissent très bien puisqu'un certain nombre d'entre eux évoluent ensemble en club. Dès lors, il est difficile d'imaginer l'une des deux équipes atteinte d'un sentiment de supériorité par rapport à l'autre.