Rugby/Racing 92 : le traitement par corticoïdes "autorisé sans AUT"

Lors de la finale 2016 du Top 14 en juin dernier, Carter a été contrôlé positif aux corticoïdes selon le journal "L'Équipe".
Lors de la finale 2016 du Top 14 en juin dernier, Carter a été contrôlé positif aux corticoïdes selon le journal "L'Équipe". © THIERRY ZOCCOLAN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le club francilien affirme vendredi que la prise de corticoïdes par trois de ses joueurs s'est faite dans le "respect des règles" et "en réponse à des pathologies".

Les recours aux corticoïdes par Dan Carter, Joe Rokocoko et Juan Imhoff avant la finale du dernier Top 14 étaient "autorisés" et "ne nécessitaient pas d'AUT", a affirmé vendredi leur club, le Racing 92.

"En réponse à des pathologies". "Il s'agit de traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d'AUT (autorisation à usage thérapeutique)", écrit le Racing 92 dans un communiqué.

Le quotidien sportif L'Equipe a révélé que des traces de corticoïdes avaient été retrouvées dans les urines de l'ouvreur néo-zélandais Carter et de son compatriote ailier Rokocoko, ainsi que de l'ailier argentin Juan Imhoff, soit trois joueurs clés du Racing 92, lors d'un contrôle surprise le 24 juin, lors de la finale du Championnat de France remportée contre Toulon.

"Total respect des règles anti-dopage". "Tous les actes médicaux pratiqués sur les joueurs cités par les médias l'ont été dans le plus total respect des règles anti-dopage nationales et internationales, tant au niveau des procédures administratives que médicales", assure le club, ajoutant que "tous les protocoles médicaux (étaient) clairs" et que "la transparence (serait) totale".