Llodra se justifie encore

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VDM , modifié à
TENNIS - Le Français est revenu sur son dérapage au tournoi d'Indian Wells.

Michaël Llodra essaie comme il peut d'éteindre la polémique. Vendredi dernier, le Français a complètement dérapé sur le court d'Indian Wells. Lors du premier tour contre Ernests Gulbis, le tennisman tricolore avait insulté supportrice américaine de type asiatique qui soutenait son adversaire. Après avoir lâché "Fucking Chinese", il a écopé de 1.900 euros d'amende pour "abus verbal" et "obscénité audible". Jeudi, il a tenu à s'excuser dans les colonnes du journal L'Equipe.

"Avec Twitter et Facebook, on ne peut plus rien dire"

"Je souhaiterai m'expliquer sur la polémique et certifier par dessus tout que je ne suis bien entendu pas raciste", avait déjà précisé le joueur sur son site internet mercredi soir. "Toutes les personnes qui me connaissent personnellement le savent très bien". Jeudi matin, le Français a tenu le même discours dans les colonnes du journal L'Equipe.

"C'était un match très tendu, long, sous la chaleur", raconte Michaël Llodra. "J'étais déjà énervé en arrivant sur le court car je devais enchaîner le simple puis un double contre Nadal. Ça n'excuse rien mais ça ajoutait de la tension". Et d'accuser les réseaux sociaux qui auraient relayé la polémique : "je peux comprendre que ce sont des propos que je ne dois pas tenir, mais avec les moyens de communication d'aujourd'hui que sont Twitter et Facebook, il ne faut vraiment plus rien dire".

Llodra récidive

Le Français n'en est pas à son premier dérapage. Lors de l'Open d'Australie, il avait lâché "retourne à Taiwan" à l'encontre d'un arbitre britannique d'origine asiatique. Là aussi, Llodra se défend. "C'est peut-être ma façon de m'exprimer qui n'est pas bonne mais,  en aucun cas, quand je m'énerve contre un arbitre noir ou blanc, c'est à connotation raciale".

Autre casserole pour Llodra à Roland-Garros, l'année dernière où il s'était énervé contre un arbitre marocain. Furieux des déplacements intempestifs d'une hôtesse en tribune, il avait lâché : "on n'est pas au souk ici, on ne vend pas des tapis sur un marché".