L'OM récupère la gestion du Vélodrome

Le club olympien, qui n'était jusque-là que locataire du Vélodrome, récupère la gestion de l'enceinte.
Le club olympien, qui n'était jusque-là que locataire du Vélodrome, récupère la gestion de l'enceinte. © AFP
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avec AFP , modifié à
"Cette nouvelle donne fait entrer l'OM dans le club des grands clubs européens qui ont l'usage exclusif de leur stade", a souligné jeudi le maire LR de Marseille, Jean-Claude Gaudin.

L'Olympique de Marseille est parvenue à un accord pour assurer prochainement l'exploitation commerciale du stade Vélodrome, après des mois de négociations tendues avec la ville et Arema, la filiale de Bouygues qui a construit l'enceinte. "Cette nouvelle donne fait entrer l'OM dans le club des grands clubs européens qui ont l'usage exclusif de leur stade", a souligné jeudi le maire LR de Marseille, Jean-Claude Gaudin, à l'unisson du président du club, Jacques-Henri Eyraud.

La ville reste propriétaire de l'enceinte. La ville restera propriétaire de l'enceinte, construite par Arema, une filiale de Bouygues, au terme d'un partenariat public-privé (PPP). Le club olympien, qui n'était jusque-là que locataire du Vélodrome, récupère quant à lui la gestion de l'enceinte de 67.000 places exercée jusqu'ici par Arema. Aux termes de l'accord, Arema reste "garant" vis-à-vis de la ville et du contribuable marseillais de la bonne exécution du PPP, décrié par l'opposition municipale à Marseille et qui court jusqu'en 2045, date à laquelle l'enceinte doit revenir "comme neuve" à la ville.

"Nous espérons faire en sorte que le chiffre d'affaires soit en progression significative", en développant le spectacle, les compétitions sportives en dehors du championnat de foot, ou les évènements d'entreprise en lien avec l'OM, a fait valoir le président du club.

Une demande qui court depuis 2016. Depuis le rachat en 2016 du club marseillais par l'américain Franck Mc Court, ses dirigeants plaidaient pour récupérer les clés du stade, espérant faire mieux que la filiale de Bouygues pour l'exploiter 365 jours par an. Franck Mc Court avait même menacé de "quitter Marseille" faute d'accord sur le sujet, estimant que posséder son stade ou au moins le gérer est un outil essentiel pour un grand club de foot dans la compétition européenne. "Tant les objectifs de performance que les recettes versées par le club et Arema resteront inchangées" ont précisé l'entreprise, le club et la ville dans un communiqué.