Ligue Europa : trois supporters marseillais interdits de stade deux ans

© ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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Deux supporteurs lyonnais ont également écopé d'une amende de 300 euros, tandis qu'un autre marseillais qui avait cassé un siège dans le stade devra effectuer 35 heures de travaux d'intérêt général.

Trois supporteurs marseillais ont été condamnés vendredi soir à deux ans d'interdiction de stade, les autres prévenus écopant d'amendes après les incidents en marge de la finale de la Ligue Europa à Lyon, a-t-on appris samedi auprès du parquet.

Pas moins de 12 supporters en comparution immédiate. Deux jours après cette finale qui a vu l'Atlético Madrid battre mercredi l'Olympique de Marseille, douze supporteurs étaient présentés en comparution immédiate devant le tribunal, dont huit pour l'introduction, interdite, de fumigènes dans une enceinte sportive. Le ministère public avait requis des interdictions de stade, avec obligation de pointer au commissariat pendant les matches, à l'encontre des supporteurs convoqués pour ce motif.

Des amendes et deux ans d'interdiction de stade. Les dossiers ayant été répartis par ordre alphabétique dans deux chambres d'audience, l'une d'elle a suivi les réquisitions du parquet et condamné à des amendes et deux ans d'interdiction de stade trois prévenus marseillais. En revanche, les juges de l'autre chambre ont opté pour de simples amendes assorties de sursis, sans interdiction de stade. Par souci d'égalité devant la justice, le ministère public a décidé de faire appel de ces décisions, a précisé samedi le parquet, constatant que pour des faits similaires, les décisions différaient.

Un autre Marseillais écope de 35 heures de travaux d'intérêt général. Deux supporteurs lyonnais accusés d'avoir provoqué une rixe place des Terreaux, dans le centre de Lyon, ont par ailleurs écopé d'une amende de 300 euros tandis qu'un supporter marseillais ayant participé à la bagarre était relaxé. Un autre Marseillais, qui avait cassé un siège dans le Groupama Stadium avant de le jeter, devra lui effectuer 35 heures de travaux d'intérêt général.