Lacroix... et la manière pour Michalak

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Parfait dans son rôle de stratège face au Canada (41-18), Frédéric Michalak, à 100 % de réussite au pied (14 points), est devenu à cette occasion le nouveau meilleur marqueur de l'histoire de l'équipe de France en Coupe du monde. 

Frédéric Michalak (32 ans, 75 sélections) n'est pas seulement "le chef de notre ligne arrière, celui qui dirige tout ce qui s’y passe", dixit Thierry Dusautoir au sujet de son ouvreur, plus que jamais dépositaire du jeu du XV de France. Egalement buteur des Bleus, le Toulonnais assume aussi cette responsabilité face aux poteaux outre Manche avec une certaine réussite puisque le n°10 est devenu ce jeudi soir, sur la pelouse du Stadiummk de Milton Keynes, face au Canada le nouveau recordman du nombre de points inscrits en Coupe du monde par un joueur français. 

  

Le coup de pied qui fait entrer l'ancien Toulousain, déjà meilleur buteur absolu des Bleus (422 points avant la rencontre), un peu plus dans l'histoire de l'équipe de France avec au coup de sifflet final un 100 % de réussite (14 points) pour porter son total en trois participations à la Coupe du monde (après 2003 et 2007) à 136 points. Le voilà désormais septième au classement général à 4 longueurs seulement de l'Ecossais Chris Paterson (140 points).

"Step by step"

" C'était un match où on pouvait essayer des choses, on pouvait essayer tout ce qu'on fait à l'entraînement "

Elu homme du match, Michalak a pu livrer son analyse de la rencontre au micro de Canal+ : "C'était un match où on pouvait essayer des choses, on pouvait essayer tout ce qu'on fait à l'entraînement, il y avait énormément d'espaces et on a essayé de les utiliser, explique-t-il. Alors, après, bien sûr, il y a énormément de possession. Et, bien sûr, il y a pas mal de ballons tombés et pas mal de déchets, mais c'est dû à notre possession aussi. Dans l'ensemble, c'est assez cohérent, à part peut-être les dix dernières minutes de la première mi-temps, où on prend deux essais. Sur l'ensemble du match, on a quand même été assez solides." Même si cette absence de cinq minutes en fin de première période aurait pu coûter cher : "Je pense qu'il y a eu un relâchement à la 30e minute, il y a peut-être eu un manque de lucidité, peut-être une fatigue aussi. Je crois que c'est peut-être à nous de gérer un peu mieux ça, les charnières, quand on sent les avants un peu fatigués, qu'ils ont un peu plus de mal à se déplacer, peut-être utiliser un peu plus de jeu au pied." La suite désormais ?

"Dix jours pour préparer ce match-là, pour finir premier de la poule, donc voilà... Step by step, comme on dit, on essaie de construire le truc et de gagner chaque match", conclut celui qui incarne, comme une évidence, le projet de jeu de ce XV de France.

 

Europe 1 avec Sports.fr