La Formule 1 présente aux obsèques de Jules Bianchi

© VALERY HACHE / AFP
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B.B , modifié à
Les obsèques du jeune pilote français ont eu lieu mardi, à Nice, en présence de nombreuses personnalités du sport automobile

Il y avait foule dans la cathédrale Sainte-Réparate, mardi matin. De nombreux pilotes, sa famille, ses amis, des politiques, tous étaient venus dire adieu à Jules Bianchi, le jeune Français qui s'est éteint vendredi soir dans sa ville natale, des suites d'un accident au Grand Prix du Japon de Formule 1, en octobre 2014.

Au son d'Hotel California. En présence de nombreuses personnalités du sport automobile, le cercueil de Jules Bianchi, 25 ans, est entré dans la cathédrale Sainte-Réparate, porté par des jeunes pilotes, ses "frères de course", selon le père Sylvain Brison, pour qui il était un exemple. Une foule recueillie et émue applaudissait lentement, au son de Hotel California, le tube des Eagles, joué sobrement à la guitare sèche. Mais seuls la famille et les proches ont pu entrer dans l'édifice pour cette cérémonie voulue très intime par la famille.

"Un champion doté d'un rare talent". Les deux pilotes Mercedes, Lewis Hamilton et Nico Rosberg, venus en voisins de Monaco, ainsi que le maire de Nice, Christian Estrosi, le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Jean Todt, le Secrétaire d'Etat aux Sports, Thierry Braillard, étaient arrivés en avance, discrètement, et on pris part à cette cérémonie voulue très intime par la famille du pilote.

"La mort de Jules est profondément injuste", a rappelé le prêtre. Il a été "heureux, car il a fait de son rêve une réalité". La course automobile, "c'était sa vie, sa vocation". Il était "un champion doté d'un rare talent, mais aussi un jeune homme à la stature aussi haute que la profondeur de son humilité".

Deux grands portraits ornaient la façade de la cathédrale. A la fin de la cérémonie, le cercueil est sorti de la cathédrale Sainte-Réparate. Image saisissante: il était porté par Sebastian Vettel (que Bianchi aurait pu rejoindre au sein de la Scuderia l'an prochain), ainsi que d'autres pilotes, Romain Grosjean ou Felipe Massa. Deux grands portraits du jeune Français en combinaison de course ornaient la façade de la cathédrale. Tous les coureurs ont défilé devant le cercueil sur lequel était posé le casque du jeune homme. Mistral Gagnant, la chanson de Renaud, a clôturé ce moment d'adieu aussi triste que beau.