"C'est une décision équitable", a commenté mercredi le président de Lyon Jean-Michel Aulas, dont le club a été frappé d'une exclusion de toute compétition européenne avec sursis, pendant une période probatoire de deux ans, après les incidents du quart de finale aller de Ligue Europa jeudi dernier contre Besiktas.
"On verra si on fait appel. Mais en première analyse, c'est une sanction qu'on assume", a livré "JMA" sur les médias du club. "On respecte la décision de l'UEFA. Il y a eu des débordements et on a eu une part de responsabilité", conclut Jean-Michel Aulas. Besiktas a été frappé de la même sanction. Le match retour est prévu jeudi à Istanbul.
@JM_Aulas : décision équitable de @UEFA on apprend chaque jour. Sûrement une part de responsabilité. On assumera Cc @Europe1@Europe1Sportpic.twitter.com/RWALTzySkY
— Julien Froment (@JulienFroment) 19 avril 2017
Pas de supporters lyonnais à Istanbul. "On a été surpris de la violence de certains supporters", a cependant ajouté le dirigeant lyonnais. "La loi française (sur la vente des billets ; il y avait 20.000 fans turcs au Parc OL) nous a été défavorable. On apprend tous les jours." Le match avait débuté avec trois-quarts d'heure de retard en raison de l'envahissement de la pelouse par des supporters lyonnais, en raison de jets de projectiles de la part de supporters turcs.
Des affrontements avaient débuté aux abords du stade deux heures avant la rencontre entre fans des deux équipes et des bagarres ont ensuite éclaté dans les tribunes. Il est prévu qu'aucun supporter lyonnais ne puisse assister au match retour jeudi à Istanbul, sur décision de l'OL bien avant le match aller.
Le Besiktas juge la sanction "scandaleuse". Le club turc a vivement réagi à la sanction de l'UEFA, dénonçant une décision "scandaleuse". "Il n'y a rien à dire sur cette décision scandaleuse", a déclaré Metin Albayrak, porte-parole du club stambouliote, dans des déclarations rapportées par la chaîne de TV privée NTV.
"Ça montre combien est partiale la décision de l'UEFA qui nous met sur un pied d'égalité avec Lyon pour des incidents dont nous n'étions pas responsables" a-t-il ajouté.